Les Gîtes de France sont en train de sortir d’un système d’assistanat
Philippe Coadour, directeur adjoint de la fédération nationale des Gîtes de France, était présent lors de l’assemblée générale de la structure cantalienne, jeudi dernier.
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Avec le parc le plus important d’Auvergne les Gîtes de France du Cantal compte en 2009 1 119 hébergements pour une capacité de 5 717 lits. Des chiffres en léger retrait par rapport à l’an dernier, certes, mais la qualité reste toujours le fer de lance de la structure. Mais l’enjeu important est à venir. Philippe Coadour, directeur adjoint de la fédération nationale des Gîtes de France, l’a expliqué, jeudi dernier, à l’occasion de l’assemblée générale du relais cantalien.
“Les Gîtes de France sont un véritable acteur privé du territoire. L’association est bien gérée et a pris des décisions courageuses et salutaires pour devenir autonome et gagner en qualité”, expliquait le directeur adjoint. “Les collectivités ont d’autres priorités. Nous sommes en train de sortir d’un système assisté. Il faut que nous nous remettions en cause pour rendre le même service mais de manière autonome”.
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Un système interdépartemental
Avec le retrait des financements du Conseil régional pour les dossiers transmis après le premier juillet 2008 (contre la mise en place de soutien aux projets conformes au cahier des charges Nattitude), “il devient essentiel de mieux utiliser l’argent des adhérents. C’est donc à nous de faire un véritable travail en interne. Il y a besoin de mutualiser, de rationaliser nos moyens. Il faut aller d’un système départemental à un système un peu plus interdépartemental”. De plus, Philippe Coadour a fait part de l’intention des Gîtes de France “d’aller vers un marché de la ville. Il sera toujours question de l’accueil chez l’habitant, mais décliné sur le territoire urbain”. Autre avancée notable de la structure nationale, le lancement de la quatrième version du site internet. “Il est important de remettre notre outil en chantier pour le rendre plus performant, qu’il soit plus en phase avec les attentes de nos clients. Aujourd’hui, il y a 95 structures départementales à fédérer pour qu’il devienne un outil unique. Avec six millions de visiteurs par an, ce site est notre portail d’entrée national. Il faut donc faire appel à des spécialistes”.
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Innover, anticiper
Une modernisation de la structure liée à une modernisation des outils qui convient parfaitement à Michel Cabanes. “Le renforcement et le développement de la marque passent notamment par la mise en œuvre de nouvelles grilles de classement des gîtes et des chambres d’hôtes, mais aussi par la formation obligatoire des techniciens de tous les relais du réseau”, notait le président des Gîtes de France Cantal. Autre axe de développement : les produits insolites. “Roulottes, péniches, cabanes dans les arbres... sont une piste à ne pas occulter”. De même, la piste des “auberges de campagne” est actuellement à l’étude. “Nous voulons les agréer avec notre marque en y ajoutant, où cela est possible, des chambres du type chambres d’hôtes. Ce concept qui répond à une demande occupe une place laissée vide par l’hôtellerie”. Le relais du Cantal se porte donc bien, mais “nous avons le devoir d’anticiper les soubresauts et la concurrence”.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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