Aller au contenu principal

Les éleveurs ovins rencontrent la DGAL

Maud Faipoux, directrice de la direction générale de l'alimentation (DGAL) était en visite dans le Puy-de-Dôme où elle a rencontré les éleveurs ovins sur la problématique sanitaire de la laine.

Maud Faipoux, directrice de la direction générale de l'alimentation (DGAL) était en visite dans le Puy-de-Dôme où elle a rencontré les éleveurs ovins sur la problématique sanitaire de la laine.
Maud Faipoux, directrice de la direction générale de l'alimentation (DGAL) était en visite dans le Puy-de-Dôme où elle a rencontré les éleveurs ovins sur la problématique sanitaire de la laine.
© Anaïs Vedrine

En déplacement dans le Puy-de-Dôme la semaine dernière, Maud Faipoux, directrice de la DGAL a été invitée par la FNO et le Sidam à rencontrer les éleveurs ovins. Reçue à Vernines, sur l'exploitation de Richard Randanne, président de la FDO 63, elle était attendue pour évoquer les difficultés de valorisation de la laine ovine et recueillir les craintes des éleveurs concernant la MHE et la FCO-8.

12 000 tonnes de laine stockée
Depuis quatre ans, les éleveurs ovins français n'ont plus aucun circuit de valorisation de leurs laines. Le gisement français représenterait environ 12 000 tonnes de laines, aujourd'hui stocké sur les exploitations, selon les chiffres du collectif Tricolor (l'association interprofessionnelle qui rassemble éleveurs ovins, artisans, manufactures, acteurs de la création, de la distribution, et territoires NDLR). Frédérique Morvilliers, chargée d'étude laine, cuir et carbone pour le Sidam, évalue entre 2 736 et 4 400 tonnes par an de laine* produites sur le Massif central. La valorisation, quand elle existe, est comprise entre 0,10 et 0,20 EUR/kg (jusqu'à 0,70 à 1 EUR en circuit court). « Encore faut-il que quelqu'un veuille prendre notre laine » explique Michèle Boudoin qui s'inquiète de la durabilité de la situation. « Les volumes commencent à être importants. Sans solution, je crains des dérapages : laine jetée dans la nature, brûlée... » ajoute la présidente de la FNO.
Sur son exploitation, Richard Randanne stocke trois années de laine, soit un peu plus de trois tonnes. La tonte, « indispensable annuellement pour le bien-être et la santé des brebis », lui est facturée 2,12 EUR par animal auxquels s'ajoutent 600 EUR pour le recours à de la main-d'oeuvre supplémentaire, à l'occasion du chantier ; soit un total de près de 2 100 EUR par an. « C'est une réelle inquiétude pour les éleveurs. La laine de nos races allaitantes n'est pas valorisable en textile. »

Les plus lus

Une femme et un homme marchent
Du Liban au Cézallier, une jeune couple s'installe dans le Cantal

Dans le petit village de Chanterelles dans le nord Cantal, un couple de Libanais vit dans l’attente de terminer ses études,…

pauline garcia formatrice et éthologue donne une formation sur le bien-être animal dans un élevage du Puy-de-Dôme
Bien-être animal : créer des bâtiments adaptés à leur perception

Le bien-être animal est de plus en plus pris en compte dans la conception et la rénovation des bâtiments d'élevage. Pauline…

david chauve président CA 63
David Chauve officialise sa candidature aux élections chambre d'agriculture et dévoile sa liste

La FNSEA et JA 63 ont dévoilé leur liste pour les prochaines élections chambre d'agriculture. David Chauve est candidat à sa…

Florian Monteil à droite avec l'un de ses associés, Aurélien Vidal.
Passionnés de lait et optimistes pour l'avenir

Alors que le Puy-en-Velay accueillera les 4èmes Assises de la FNPL les 11 et 12 décembre prochain, à Landos, le Gaec du Collet…

Portrait de Marion Andrieu
Dakar, Marion, déesse de la piste ?

Vingt ans après son père, la Murataise Marion Andrieu participera au Dakar 2025, en course, à bord d’un camion d’assistance…

Esat d'Anjoigny : l'un des rares Esat avec un élevage en France

Bientôt cinquantenaire, l’Ésat d’Anjoigny dans le Cantal s’illustre par son ancrage agricole et la diversité de ses activités…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière