Aller au contenu principal

Les éleveurs allaitants amers face à la baisse des aides couplées

Malgré des mobilisations largement suivies au printemps, les éleveurs allaitants se réveillent « seuls perdants » des premiers arbitrages du PSN, selon la FNB. D'après l'association spécialisée de la FNSEA, ils financeront 80 % de la hausse des aides aux protéines végétales.

Malgré des mobilisations largement suivies au printemps, les éleveurs allaitants se réveillent « seuls perdants » des premiers arbitrages du PSN, selon la FNB. D'après l'association spécialisée de la FNSEA, ils financeront 80 % de la hausse des aides aux protéines végétales.
Malgré des mobilisations largement suivies au printemps, les éleveurs allaitants se réveillent « seuls perdants » des premiers arbitrages du PSN, selon la FNB. D'après l'association spécialisée de la FNSEA, ils financeront 80 % de la hausse des aides aux protéines végétales.
© François d'Alteroche/Illustration

Alors que l'arbitrage de Julien Denormandie sur le PSN (déclinaison française de la Pac) prévoit une baisse de 3 à 4 % des aides des éleveurs allaitants, la FNB (éleveurs de bovins viande, FNSEA) estime, dans un communiqué du 25 mai, que ce choix aura « deux impacts immédiats ». Le premier sera une « nouvelle diminution de 15 % du revenu », et le deuxième « une augmentation [du] coût de production » des éleveurs, car l'indicateur de coût de production calculé par l'interprofession « déduit les soutiens de la Pac ».
Actuellement de 735 millions d'euros, l'enveloppe des aides couplées pour les bovins - laitiers et allaitants - sera réduite de 17 millions d'euros par an. Cette baisse doit financer 80 % des fonds nécessaires à l'augmentation des aides couplées aux protéines végétales, d'après la FNB. L'association spécialisée de la FNSEA met donc le ministre face à un choix : limiter la baisse « au seul transfert [...] vers le financement des protéines végétales », ou « assumer la disparition » des producteurs de bovins viande.

Les plus lus

taillage de haie à l'épareuse
Taille des haies : dérogation possible jusqu'au 31 mars

Mise à jour 17/03/2025 : Une dérogation départementale a été accordée par la Préfète. Aucune démarche n'est nécessaire jusqu'…

Un cheval comtois et ses deux propriétaires
La race comtoise, le dada de Gilles Bonnet et Stéphanie Chauvet

Maïka du Chausse, pouliche de 3 ans, née en Haute-Loire et élevée à Arpajon-sur-Cère, va concourir pour la première fois au…

Christine Valentin, présidente de la chambre d'agriculture
Lettre ouverte de Christine Valentin

La Canourgue, le dimanche 9 mars 2025.

Mesdames, Messieurs,
Dans un contexte inédit, c’est avec beaucoup de…

Salon de l'agriculture : Qui sont les champions du concours charolais ?

Le Concours Général Agricole qui réunissait le gratin de la race bovine charolaise s’est déroulé, le dimanche 23 février…

Sammie, le défi textile ambitieux de la traileuse cantalienne Noémie Goyer

À tout juste 25 ans, Noémie Goyer, enfant de la Châtaigneraie, est non seulement une spécialiste confirmée du running et du…

Une pharmacienne, devant sa pharmacie.
Du quiproquo au coup de foudre : parcours singulier d’une pharmacienne en milieu rural

Le parcours de Margaux Degrelle est celui d’une femme audacieuse, qui transforme les imprévus  en opportunités. Elle a su…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière