Les dégâts sur les parcelles agricoles toujours en hausse
À l'image du reste du pays, la Lozère déplore cette année une augmentation des dégâts causés par le grand gibier sur des parcelles agricoles. Le sanglier reste l'espèce la plus en cause devant les cervidés et les mouflons.
C'est la mauvaise rengaine de l'été. Une fois l'année cynégétique achevée, les premières statistiques remontent des fédérations départementales de chasse (FDC) et toutes, ou presque, déplorent une augmentation des dégâts infligés par le grand gibier aux cultures et donc du montant des indemnités qu'elles sont légalement tenues de verser aux agriculteurs. Pour la saison cynégétique 2021-2022, les dommages avaient coûté 80 millions d'euros au niveau national.
La Lozère n'échappe pas à la règle avec 300 dossiers déposés contre 250 pour l'année précédente. « Les chiffres finaux ne sont pas encore connus mais on s'attend à une augmentation sensible de l'enveloppe à payer à la fois en raison de cette hausse de dossiers avérée mais aussi car le cours des céréales et des barèmes d'indemnisation de prairies augmentent en raison du contexte international », déplore Joseph Matera, directeur de la fédération départementale des chasseurs de Lozère. D'ordinaire, la FDC débourse chaque année entre 250 et 300 000 euros.