Export
Les belles possibilités à l’export de l’élevage français
Franc succès pour les 2es Rencontres France - Terre d’élevage / Pays du pourtour méditerranéen, les 2 et 3 octobre 2012
FranceAgriMer, le GEF (Groupement d’export français) et FGE (France génétique élevage) ont pour la seconde année consécutive, organisé les Rencontres France - Terre d’élevage / Pays du pourtour méditerranéen, à l’occasion du dernier Sommet de l’élevage.
Six pays, représentés par des délégations composées d’officiels, de professionnels et de journalistes, ont répondu présent : l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, le Liban, la Lybie et la Turquie.
Diversité et savoir-faire
Ces rencontres ont permis de valoriser la diversité et la qualité de l’offre française : animaux lourds ou légers à engraisser, animaux gras à abattre, animaux issus de races à viande, laitières ou mixtes, semence pour croisement terminal, animaux reproducteurs pour développer des cheptels performants, assistance technique aux opérateurs.
Le savoir-faire de toute une filière et les garanties sanitaires apportées par l’État place aujourd’hui la France en position de fournisseur majeur des pays du pourtour méditerranéen.
La France est en effet leader des exportations européennes d’animaux vivants destinés à la boucherie avec 37 % de part de marché sur les pays tiers. Elle occupe la troisième place concernant les exportations de reproducteurs et la quatrième pour les bovins destinés à l’engraissement (11 % de parts de marché, pour chacun de ces segments).
Et la demande des pays du pourtour méditerranéen va croissant : depuis la mi-2011, la France a doublé ses exportations vers ces destinations (152 000 têtes de bétail exportées en 2011 contre 79 000 en 2010). L’envolée des ventes est spectaculaire en Turquie, suite à la levée de l’embargo FCO et à l’abaissement de droits de douane jusqu’alors prohibitifs sur la viande bovine et les bovins vivants.
Ce pays, qui n’importait rien en 2009, a acheté 450 000 têtes de bétail en 2011. La France, à elle seule, expédie chaque mois 12 000 à 18 000 bovins mâles finis vers cette destination.
L’Algérie, la Tunisie ou le Maroc sont également des destinations privilégiées avec une demande qui se diversifie. Les races françaises y ont une carte à jouer en raison de leur adaptabilité et de leur implantation historique.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 26 octobre 2012.