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Les Assises de l’eau relancent le débat sur le stockage

La seconde phase des Assises de l’eau a débuté le 9 novembre, avec la réunion du comité de pilotage au ministère de la Transition écologique, et doit s’achever en mars. La question du stockage de l’eau devrait être centrale dans les discussions.

© Christian Gloria

Le coup d’envoi est lancé. Le ministre de la Transition écologique, François De Rugy, et sa secrétaire d’État Emmanuelle Wargon, ont ouvert le 9 novembre la seconde partie des Assises de l’eau. Le comité de pilotage, composé de représentants d’associations, de collectivités, d’agriculteurs et d’acteurs privés de l’eau s’est réuni dans la matinée pour valider « la méthode, les axes et les thèmes de travail ».
Clôturée en août, la première partie avait été consacrée au « petit cycle de l’eau » et à l’entretien des infrastructures des réseaux d’eau et d’assainissement. Cette seconde séquence a pour thème la raréfaction de la ressource en eau, causée par le réchauffement climatique, avec une question principale : « Changement climatique et ressource en eau : comment les territoires, les écosystèmes et l’ensemble des acteurs vont-ils s’adapter ? ».
Pour y répondre, plusieurs groupes de travail, dont on ne connaît pour l’instant pas la composition, seront mobilisés jusqu’en mars. Leur réflexion s’organisera autour de trois axes : « économiser », « protéger » et « partager la ressource en eau », eux-mêmes décomposés en neuf thèmes (voir ci-contre).
Ces assises doivent en outre contribuer à la mise en œuvre de plusieurs mesures du plan Biodiversité présenté en juillet dernier par le gouvernement, notamment sur « les milieux humides » et la « gestion des eaux pluviales », le ministère n’a toutefois pas précisé lesquelles précisément.
Le changement climatique aura en effet de fortes conséquences sur le cycle de l’eau, en accélérant l’évaporation et donc les précipitations. Les régions déjà pluvieuses, comme le nord de l’Europe, doivent s’attendre à de fortes pluies, très intenses, surtout en hiver. Au contraire, les régions peu humides, comme le pourtour méditerranéen, devraient l’être encore moins ; à cause de la chaleur et des dynamiques atmosphériques.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1485, du 22 novembre 2018, en page 7.

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