Les apiculteurs sont aussi restreints dans leurs mouvements
Les apiculteurs doivent aussi se soumettre aux restrictions de déplacements imposées par la crise sanitaire due à l’épidémie de Covid-19. Mais le ministère de l’agriculture et de l’alimentation autorise certaines actions essentielles au maintien des ruchers.
Après des discussions avec les différents syndicats apicoles nationaux, le ministère de l’agriculture et de l’alimentation a défini les « modalités de continuité de certaines activités apicoles jugées essentielles pour les apiculteurs ». Ces restrictions touchent autant les apiculteurs professionnels que les amateurs, précise le ministère de l’agriculture et de l’alimentation. Alors que les décrets récents réduisent les activités et les déplacements professionnels, certaines activités apicoles doivent être reportées selon le ministère, notamment : « les visites dans le cadre des programmes sanitaires d’élevage (PSE), l’accueil de groupes, les actions de formation et les réunions physiques et enfin, les visites assurées par un tiers non strictement nécessaire à la poursuite de l’activité apicole ou au maintien du bon état de santé des colonies. »
« On a été les premiers à avertir les ministères de l’agriculture et de la santé en disant que les apiculteurs devaient continuer à travailler dans leurs ruchers », explique Henri Clément, président du syndicat apicole de Lozère. Comparant la situation française à la Chine, il se satisfait de ces mesures visant les apiculteurs, « en Chine, certains n’ont pas pu aller voir leurs ruches pendant deux mois, ce serait une catastrophe », note le président.