Les aides se cumulent pour endiguer la “précarité énergétique”
Vendredi au conseil général du Cantal, une convention était signée entre le Département et l’État pour lancer un programme contre la précarité énergétique.
Plus de 40 % d’aides
Les aides cumulées sont indispensables pour les ménages à faibles ressources qui ont vu, en quelques années, la part des dépenses liées à l’énergie littéralement exploser. Sur les 300 000 foyers repérés en France en situation de forte précarité énergétique, 750 basés dans le Cantal devraient profiter de ce coup de pouce, d’ici fin 2013, dont 150 au 31 décembre 2011. Pour être éligible, les travaux réalisés doivent générer au moins 25 % d’économie de charges énergétiques. Si la condition est remplie, pour un montant de 10 000 E HT par exemple, le bénéficiaire peut prétendre à 2 000 E de l’Agence nationale de l’habitat (Anah), 1 100 E des partenaires du programme “Habiter mieux”, 500 E d’une ou plusieurs collectivités ; à parité de 500 E supplémentaires de l’État. Soit 4 100 E de subventions. Dans le cas d’un ménage aux ressources “très modestes”, le concours des aides publiques et privées pourrait atteindre 5 600 euros. Dans tous les cas, le financement du “reste à charge” peut en outre profiter d’aides locales et/ou de prêts sans intérêt. C’est au Pact Cantal qu’il revient de renseigner, d’accompagner et d’orchestrer la mise en œuvre de ce dispositif. La priorité, dans un premier temps, sera donnée aux bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA) ou aux personnes handicapées.
Sur tout le territoire
Après une visite, le Pact établit un diagnostic et liste les travaux à envisager. Selon le préfet du Cantal, cette opération départementale qui entre dans le cadre plus global du programme “Habiter mieux” développé par l’Anah, devrait répondre à trois objectifs. Un objectif social évident, mais aussi environnemental et de soutien au secteur du bâtiment.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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