Les adhérents questionnent le président de la FNSEA
De l’avenir des aides aux nouvelles fonctions de l’agriculture : retour sur les débats du 61e congrès de la FDSEA.

Sur la scène du congrès, la FDSEA avait mis en scène les multiples actions et victoires du syndicat depuis six ans.
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L'Union du Cantal
Le congrès de la FDSEA a permis aux adhérents de dialoguer directement avec le président de la FNSEA, invité de cette assemblée générale. Et les questions, qui constituent autant de sujets de préoccupation des agriculteurs, ont fusé : les premières sur l’avenir des aides agricoles et de la Pac, d’autres sur la production laitière et le programme d’aide à la cessation d’activité... Il a aussi beaucoup été question des nouvelles fonctions de l’agriculture, qui semblent ouvrir de nouvelles perspectives, et bien sûr des élections à la Chambre d’agriculture. Une première batterie de questions a porté sur l’avenir des aides et de la politique agricole. “Ce sont des questions que je pose aux futurs candidats à la présidence de la République”, a répondu Jean-Michel Lemétayer, qui craint qu’il faille même “se battre pour conserver un ministère de l’Agriculture”. Le président de la FNSEA s’en tient aux déclarations du président de la République pour dire qu’il n’y aura pas de remise en cause de la Pac en 2008. “Mais nous devrons être méfiants et vigilants, et réfléchir à la légitimité des aides”.
“Qu’on nous dise ce qu’on attend de l’agriculture”
Pour l’après 2013, il explique que la FNSEA demande aux gouvernements “qu’ils disent ce qu’ils attendent de l’agriculture”. “Nous plaidons quant à nous pour une agriculture qui assure l’autosuffisance et la sécurité alimentaire, capable d’exporter dans certains secteurs, qui permette de garder le maximum de paysans, et nous sommes pour le maintien des organisations communes de marché”. Jean-Michel Lemé-tayer a ajouté que la FNSEA “continuera à se battre pour soutenir la viande bovine tout en restant vigilante pour éviter les importations “de pays où la main d’œuvre est dix fois moins chère”. Concernant la PHAE, il a assuré que le syndicat maintiendra la pression pour obtenir une progression des financements et faire en sorte que “personne ne soit exclu”. D’autres délégués cantonaux ont posé une série de questions sur la production laitière, en particulier sur le financement des Acal (programme d’aide à la cessation d’activité laitière). Jean-Michel Lemétayer n’a pas caché que son département avait opté pour les Acal “professionnelles” et qu’il y était personnellement favorable.
Acal : “Tant mieux si le dispositif peut rester gratuit”
“Il y a des producteurs qui veulent arrêter leur production, et d’autres qui souhaitent améliorer leurs références. Le système que nous avons imaginé permettrait, compte tenu de l’insuffisance des financements de l’Etat, de continuer à satisfaire les producteurs prioritaires avec des droits gratuits et, peut-être, s’il reste des litrages, de servir des producteurs qui pourraient accéder à des droits en payant, étant entendu que ces transferts seraient strictement encadrés”, expliquait-il. “Cela dit, si votre département peut satisfaire la demande grâce à des financements publics, et les quotas rester gratuits, c’est tant mieux”, poursuivait-il. Pour autant, il a rappelé que la FNSEA restait hostile à une marchandisation des droits à produire, était favorable aux allocations provisoires plutôt qu’à la location des quotas, et favorable aussi à la consolidation des prêts de 10 % de fin de campagne. C’est enfin un message d’unité que le président de la FNSEA a lancé en évoquant les prochaines élections aux chambres d’agriculture. “La capacité de notre profession à être écoutée et entendue par les pouvoirs publics sera proportionnelle aux résultats que nous obtiendrons lors de ces élections”, estimait-il.
“Qu’on nous dise ce qu’on attend de l’agriculture”
Pour l’après 2013, il explique que la FNSEA demande aux gouvernements “qu’ils disent ce qu’ils attendent de l’agriculture”. “Nous plaidons quant à nous pour une agriculture qui assure l’autosuffisance et la sécurité alimentaire, capable d’exporter dans certains secteurs, qui permette de garder le maximum de paysans, et nous sommes pour le maintien des organisations communes de marché”. Jean-Michel Lemé-tayer a ajouté que la FNSEA “continuera à se battre pour soutenir la viande bovine tout en restant vigilante pour éviter les importations “de pays où la main d’œuvre est dix fois moins chère”. Concernant la PHAE, il a assuré que le syndicat maintiendra la pression pour obtenir une progression des financements et faire en sorte que “personne ne soit exclu”. D’autres délégués cantonaux ont posé une série de questions sur la production laitière, en particulier sur le financement des Acal (programme d’aide à la cessation d’activité laitière). Jean-Michel Lemétayer n’a pas caché que son département avait opté pour les Acal “professionnelles” et qu’il y était personnellement favorable.
Acal : “Tant mieux si le dispositif peut rester gratuit”
“Il y a des producteurs qui veulent arrêter leur production, et d’autres qui souhaitent améliorer leurs références. Le système que nous avons imaginé permettrait, compte tenu de l’insuffisance des financements de l’Etat, de continuer à satisfaire les producteurs prioritaires avec des droits gratuits et, peut-être, s’il reste des litrages, de servir des producteurs qui pourraient accéder à des droits en payant, étant entendu que ces transferts seraient strictement encadrés”, expliquait-il. “Cela dit, si votre département peut satisfaire la demande grâce à des financements publics, et les quotas rester gratuits, c’est tant mieux”, poursuivait-il. Pour autant, il a rappelé que la FNSEA restait hostile à une marchandisation des droits à produire, était favorable aux allocations provisoires plutôt qu’à la location des quotas, et favorable aussi à la consolidation des prêts de 10 % de fin de campagne. C’est enfin un message d’unité que le président de la FNSEA a lancé en évoquant les prochaines élections aux chambres d’agriculture. “La capacité de notre profession à être écoutée et entendue par les pouvoirs publics sera proportionnelle aux résultats que nous obtiendrons lors de ces élections”, estimait-il.