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Le seuil de revente à perte cristallise les tensions

Emmanuel Macron doit présenter le 11 octobre les premières mesures émanant des États généraux de l’alimentation. La tension monte dans la dernière ligne droite. Elle se cristallise autour de la proposition de relèvement du seuil de revente à perte (SRP).

© Actuagri

La première partie des État généraux de l’alimentation s’achève cette semaine. La profession agricole attend beaucoup des premières mesures attendues le 11 octobre par le président de la République, qui leur avait promis « un prix juste » durant la campagne présidentielle. Avant les annonces, le ton monte notamment du côté de Michel-Edouard Leclerc et de l’UFC-Que Choisir, qui estiment que les consommateurs pourraient être les principales victimes de ces mesures. En cause, l’une des propositions qui ressortent des États généraux de l’alimentation : relever le seuil légal de revente à perte (SRP), le prix au-dessous duquel un distributeur ne peut pas commercialiser un produit.
Pourquoi relever ce seuil ? Sur certains produits de marques nationales (Nutella, Coca-Cola…), les enseignes se concurrencent entre-elles en comprimant au maximum leur marge pour proposer les prix les plus attractifs aux consommateurs, quitte à parfois revendre « à perte », à ne pas couvrir leurs coûts de distribution, et compenser ces pertes sur d’autres produits où les consommateurs ont moins de repères prix (les produits frais par exemple). C’est une partie de ce que l’on appelle, depuis quelques années, « la guerre des prix ». Et toute chose égale par ailleurs, cette guerre est d’autant plus violente que le seuil légal de revente à perte (SRP) est très bas.

 

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1429, du 12 octobre 2017, en page 9.

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