Le sanglier très présent mais peu de caille et de perdrix
Quelques semaines après l’ouverture, dimanche 11 septembre, voici l’état du gibier dans le département de la Lozère, présenté par André Thérond président de la fédération des chasseurs de la Lozère et Arnaud Julien son directeur. Si le sanglier semble très présent, les perdrix et les cailles ont souffert des conditions météorologiques.
Malgré le recoquetage, les couvées de perdrix rouge ont souffert des conditions météorologiques. La fédération invite les chasseurs à être vigilants sur le niveau de prélèvement, afin de ne pas remettre en question les efforts engagés par les sociétés. Pour le lapin, les populations restent largement inférieures à ce qu’elles étaient par le passé. Il reste quelques îlots où l’espèce est encore présente avec quelques prélèvements possibles. L’appréciation des populations de caille est très mitigée. Les contacts au chant ont été peu nombreux et les opérations de baguage réalisées par la fédération font état de très peu de captures. Les faons de chevreuil ont profité d’une végétation forestière abondante et semblent en bonne condition. En Lozère, le chevreuil connaît encore des disparités locales importantes. Les observations font souvent état d’un seul faon par chevrette. Le succès de la reproduction est probablement moyen. Le faisan est principalement issu des lâchers, même si des opérations de repeuplement laissent espérer quelques oiseaux sauvages sur le terrain. Les grives quant à elles se portent bien à l’échelle européenne mais pas en France. Une partie d’entre elles n’effectuent plus de migrations ou seulement de petits voyages. Le réchauffement climatique est cité comme l’une des raisons responsable du changement de sites d’alimentation des grives. Néanmoins, lors de grands coups de froids, des descentes de grives peuvent encore se produire.
La suite dans le Réveil Lozère, page 8, édition du 22 septembre 2016, numéro 1376.