Aller au contenu principal

Le sainfoin, une légumineuse adaptée au causse

Aidée par le conseil départemental, la chambre d’agriculture organisait une « rencontre coin de champs » autour du sainfoin, lundi 11 juin sur la commune de Sauveterre. L’occasion de faire le point sur les quinze essais implantés au printemps 2017.

© Nancy Sagnet

Cultivé au début du siècle, le sainfoin a perdu du terrain, notamment face à la luzerne. Toutefois, il reste apprécié sur le sud de la France. Sa capacité à s’adapter sur des sols peu profonds, caillouteux et calcaires, constitue de vrais atouts pour valoriser des espaces comme les causses du département. Dans cette optique, la chambre d’agriculture a organisé une rencontre « coin de champs » autour de cette espèce, sur une plateforme d’essai mise en place en 2017 sur une parcelle du Gaec Boiral, lundi 11 juin sur la commune de Sauveterre. Pour cette occasion, une quarantaine d’agriculteurs avait fait le déplacement pour discuter de la conduite de cette espèce fourragère. Au total, quinze essais ont été expérimentés, dont huit issues de semences fermières et sept issues de semences commerciales implantées au mois de mai de l’année 2017.

La conduite du sainfoin
Pour commencer, le sainfoin est une légumineuse vivace profonde d’où sa résistance à la sécheresse. Il en existe deux grandes catégories : le sainfoin simple et le sainfoin double. Le premier, ne fleuri qu’une fois dans l’année et ne donne qu’une première coupe de fourrage avant d’être pâturés. « Il a une pérennité d’au moins trois ans et jusqu’à cinq ans », commente Chloé Guiot, conseillère agronome de la chambre d’agriculture de Lozère. A contrario, le sainfoin double fourni deux à trois coupes par an. Il est plus productif que le type simple mais moins pérenne soit deux à trois ans maximum. Cette variété est donc plus adaptée au fourrage. Elle peut-être cultivée en pur ou associé à d’autres plantes comme la luzerne ou le dactyle.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1465, du 21 juin 2018, en page 4.

Les plus lus

Alexandre Mirman dans sa bergerie
Installer une cuisine à la ferme, un investissement à réfléchir

Alexandre Mirman, éleveur de brebis laitières au Massegros, en a installé une en 2016. Presque dix ans plus tard, le bilan est…

pauline garcia formatrice et éthologue donne une formation sur le bien-être animal dans un élevage du Puy-de-Dôme
Bien-être animal : créer des bâtiments adaptés à leur perception

Le bien-être animal est de plus en plus pris en compte dans la conception et la rénovation des bâtiments d'élevage. Pauline…

Portrait de Marion Andrieu
Dakar, Marion, déesse de la piste ?

Vingt ans après son père, la Murataise Marion Andrieu participera au Dakar 2025, en course, à bord d’un camion d’assistance…

david chauve président CA 63
David Chauve officialise sa candidature aux élections chambre d'agriculture et dévoile sa liste

La FNSEA et JA 63 ont dévoilé leur liste pour les prochaines élections chambre d'agriculture. David Chauve est candidat à sa…

La résistance de la Sopa a payé

En conflit depuis 2022 avec son actionnaire - et concurrent - la Saria, la société d’équarrissage du Cantal sort gagnante de…

Carte d'attribution des ATM ruminants au 1er janvier 2025 en Creuse.
Équarrissage : du nouveau en Creuse

Changement d’opérateur de collecte sur une partie de la Creuse à partir du 1er janvier 2025

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière