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Le prix du foncier agricole est en hausse

L’analyse des marchés fonciers ruraux 2015 de la Safer, qui a travaillé en partenariat avec l’Agreste, montre que les prix des terres et prés libres ont augmenté.

Des particuliers chinois détiennent désormais 115 châteaux dans le vignoble bordelais.
Des particuliers chinois détiennent désormais 115 châteaux dans le vignoble bordelais.
© Patrick Cronenberger

L’an passé, le prix des vignes, des forêts et des terres et prés ont augmenté, alors que ceux des biens sur les marchés sous influence urbaine ont diminué pour la troisième année consécutive. Depuis le point bas 1997, les prix sur les marchés agricoles affichent une hausse quasi ininterrompue. Le prix des terres et prés libres a augmenté de 54 % en valeur réelle entre 1997 et 2015, celui des terres louées de 36 %. En 2015, le prix des terres libres a gagné 1,6 % pour s’élever à 6 010 euros l’hectare, celui des terres louées a augmenté de 1,4 % (4 470 euros l’hectare). Le prix moyen des vignes AOP a gagné 3 %, à 140 500 euros l’hectare. Après quatre années stables autour de 3 900 euros l’hectare, le prix des forêts a progressé de 2,8 %, à 4 040 euros l’hectare.
En 2015, le marché foncier rural a porté sur 225 000 transactions pour 540 000 hectares et 17,8 milliards d’euros. Le marché agricole (terres et prés, vignes) a progressé en nombre (4,5 %), en surface (6,1 %) et en valeur (7,4 %). Il est toutefois à noter la baisse du nombre de transactions concernant les vignes (1,9 %). Le marché notifié de l’urbanisation est reparti à la hausse : 3,4 % en nombre, 5,9 % en surface et 9,2 % en valeur. Après avoir été divisées par deux entre 2007 et 2014, les surfaces acquises pour être urbanisées ont cessé de diminuer en 2015, malgré le développement des politiques de limitation de la consommation des terres agricoles. Le marché des maisons de campagne a représenté 19 % des transactions contre 15 % en 2014. En valeur, le marché foncier rural s’est révélé être fortement influencé par les changements d’usage des biens, comme le montre l’importance du marché de l’urbanisation (3,8 milliards d’euros) et du marché des maisons de campagne (8,1 milliards d’euros). De notables plus-values ont été réalisées sur ces deux marchés. Avec une surface de 4,2 hectares, l’achat foncier moyen a représenté 5 % de la surface des grandes et moyennes exploitations, qui était de 83,5 hectares en 2013. Cette moyenne ne traduit pas la concentration de l’offre foncière. Sur l’ensemble du marché agricole, les biens de plus de 50 ha représentent moins de 1 % des transactions pour 15 % des surfaces. Sur le marché de l’agrandissement (biens libres), les ventes de plus de 20 hectares représentent 3,6 % des ventes pour 36 % des surfaces. En comparaison, les 4 % d’exploitations les plus grandes (plus de 200 ha) représentent près de 21 % de la surface totale des exploitations.

La suite dans le Réveil Lozère, page 3, édition du 30 juin 2016, numéro 1366.

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