Le point sur la situation sanitaire en élevage
Le groupement de défense sanitaire de Lozère tenait son assemblée générale vendredi 15 décembre. Entre IBR, BVD, FCO et Border, l’association a pu dresser un état des lieux en Lozère.
Réuni pour son assemblée générale, vendredi 15 décembre, à Balsièges, le GDS de Lozère a pu faire le point sur la situation sanitaire sur le département mais aussi au niveau régional et national. « Des programmes nationaux d’éradication de maladies se mettent en place pour maintenir notamment la vocation exportatrice de nos animaux reconnus pour leur très haute qualité sanitaire, c’est le cas de l’IBR et la BVD, a déclaré Emmanuel Roux, président du GDS. Les grands enjeux sanitaires ne sont plus ceux du passé et la pression des pays situés sur les mêmes marchés que nous engagent les éleveurs dans une « marche en avant », une demande toujours accrus d’excellence sanitaire. Être qualifié brucellose, tuberculose et leucose ne suffit plus. » Concernant les qualifications et certifications, le président du GDS a salué la « prise de conscience des éleveurs » en matière d’IBR. En effet, la structure enregistre cette année des chiffres records en termes de qualification : plus de 1 000 cheptels, soit 57 %, sont qualifiés, 302 sont en cours de qualification sans animaux positifs. « Nous allons qualifier pendant 12 mois autant de cheptels que pendant 15 années », indique Emmanuel Roux. Des chiffres qui s’expliquent par l’obligation de qualification mais qui n’en restent pas moins importants pour le département qui rattrape ainsi peu à peu son retard en la matière.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1440, du 28 décembre 2017, en page 4.