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Le passage en bio, suite logique d’un travail sur l’autonomie

Installé en 1989 sur la commune de Bourgs-sur-Colagne (ex-communes de Chirac et du Monastier-Pin-Moriès), Franck Petit élève 40 vaches Brunes sur 140 ha. En 2016, il décide de convertir son exploitation en agriculture biologique et s’engage chez Biolait. Il tire un bilan satisfaisant de cette démarche et envisage l’avenir avec sérénité.

© DR

Durant l’été 2015, Franck discute avec d’autres éleveurs de Brunes du contexte de crise du lait et ils décident de réfléchir à l’intérêt d’une conversion à l’agriculture bio. Leur laiterie ne souhaitant pas collecter de lait bio, ils rencontrent une administratrice de Biolait qui vient les voir et leur présente la structure. Ils sont séduits par ses propos et par la démarche très participative de Biolait.
Dans la continuité, Franck décide de réaliser un diagnostic « Visa Bio » (intitulé aujourd’hui « Pass expertise bio ») avec la chambre d’agriculture de la Lozère : ce travail confirme l’intérêt d’une conversion à l’AB. L’autonomie acquise les années précédentes sur l’exploitation facilite la démarche de conversion. « Je suis autonome à 100 % en fourrages et à 85 % en céréales. J’ai donc lancé la conversion de mes terres en avril 2016 et la conversion de mes animaux a débuté en août 2017. Je vais livrer mon premier lait bio en février 2018. La conversion est passée vite, finalement. On est aidé par une prime conversion de 30 € pour mille litres versée par la laiterie », explique Franck.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1445, du 1er février 2018, en page 7.

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