Le paillage comme moyen de prévention
Pour éviter la prolifération des agents infectieux et parasitaires, il est recommandé de veiller à une bonne qualité de la litière.
La qualité de la litière est un des éléments déterminants de l’hygiène de la bergerie. Des litières chaudes et humides favorisent la multiplication de tous les agents infectieux et parasitaires : collibacillles, coccidies… Elles majorent également les risques de mammites et de piétins chez les brebis conduisant à une baisse de la production laitière et de la croissance des agneaux, et en conséquence à une plus forte mortalité.
De plus, dans les cinq premiers jours de vie, l’agneau s’adapte mal à une température inférieure à 8°C dans la bergerie. Un paillage abondant en limite alors les effets lors de périodes froides.
Associées aux recommandations d’aire paillée (1,5 m² par brebis allaitant un seul agneau et 2 m² par brebis avec deux agneaux), celles liées au paillage autour de la mise bas sont les suivantes. En cases d’agnelage, un paillage deux fois par jour est un minimum, soit l’équivalence d’un kilo de paille par case et par jour. Sur la période de lactation, compter 400 à 500 g de paille par mètre-carré et par jour avec une fréquence qui varie selon le mode d’alimentation : sèche ou humide.
La suite dans le Réveil Lozère, page 11, édition du 19 novembre 2015, numéro 1334.