Le nouveau président de la race aubrac
Henri Peyrac, nouveau président de l’Union et de l’Upra aubrac, évoque les projets de la race.

Nouveau président de l’Union et de l’Upra aubrac, Henry Peyrac est éleveur à Cruéjouls, dans l’Aveyron.
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L'Union du Cantal
L’Union puis l’Upra aubrac ont successivement changé de président ces dernières semaines. L’éleveur aveyronnais Henry Peyrac, déjà vice-président des deux structures depuis six ans, a succédé au Lozérien Bernard Laurens. Agé de 46 ans, marié et père de trois enfants, Henry Peyrac est éleveur aubrac dans la vallée de l’Aveyron, sur la commune de Cruéjouls. Lorsqu’il s’est installé en Gaec avec son père, en 1981, son exploitation comptait 45 vaches aubrac, mais aussi 200 brebis laitières, dont il a choisi de se séparer pour se consacrer exclusivement à l’élevage aubrac. “J’ai fait le choix de la passion plutôt que de l’économie, au moins dans un premier temps...”, concède l’éleveur, visiblement passionné par la race et tout ce qu’elle représente de lien au pays, à l’identité, aux hommes qui font vivre ces territoires difficiles de l’aubrac. “C’était un choix de vie”, explique-t-il pour justifier l’abandon d’une production laitière destinée à Roquefort.
Des aubrac plutôt que des brebis laitières
Aujourd’hui, Henry Peyrac est à la tête d’une exploitation de 180 hectares (dont 50 en montagne), avec un cheptel de 90 mères aubrac, avec lesquelles il produit des génisses pleines de trois ans pour l’élevage, quelques mâles vendus à 10-18 mois. L’éleveur conduit également un atelier de repousse de veaux mâles. Lorsqu’on l’interroge sur les chantiers de la race, le nouveau président évoque la nécessité de travailler encore sur les qualités maternelles, les poids à la naissance, en sensibilisant les éleveurs à faire les pesées. “Je rêve que les veaux qui descendent de la montagne à 350 kg n’aient jamais goûté à la farine”, dit-il. Il souhaite une meilleure utilisation de la station d’évaluation et indique que, dans la perspective de faire évoluer les indexations, une commission d’indexation a été créée au sein du herd-book.
Un GIE aubrac opérationnel dès 2007
Henry Peyrac explique encore que le projet de créer un GIE aubrac est en passe d’aboutir : il devrait commencer à fonctionner en début d’année 2007 avec un double objectif : dynamiser les ventes d’animaux inscrits et accompagner les éleveurs qui créent un cheptel aubrac. Ce groupement associera l’Union aubrac et les principales organisations de producteurs (Bovi PC, Unicor, Cemac, Cobevial, Adeca, Altitude). “L’objectif n’est pas de prendre la place des négociants ou de toute autre structure, mais d’avoir un outil supplémentaire au service des éleveurs”, commente le président Peyrac.
Des aubrac plutôt que des brebis laitières
Aujourd’hui, Henry Peyrac est à la tête d’une exploitation de 180 hectares (dont 50 en montagne), avec un cheptel de 90 mères aubrac, avec lesquelles il produit des génisses pleines de trois ans pour l’élevage, quelques mâles vendus à 10-18 mois. L’éleveur conduit également un atelier de repousse de veaux mâles. Lorsqu’on l’interroge sur les chantiers de la race, le nouveau président évoque la nécessité de travailler encore sur les qualités maternelles, les poids à la naissance, en sensibilisant les éleveurs à faire les pesées. “Je rêve que les veaux qui descendent de la montagne à 350 kg n’aient jamais goûté à la farine”, dit-il. Il souhaite une meilleure utilisation de la station d’évaluation et indique que, dans la perspective de faire évoluer les indexations, une commission d’indexation a été créée au sein du herd-book.
Un GIE aubrac opérationnel dès 2007
Henry Peyrac explique encore que le projet de créer un GIE aubrac est en passe d’aboutir : il devrait commencer à fonctionner en début d’année 2007 avec un double objectif : dynamiser les ventes d’animaux inscrits et accompagner les éleveurs qui créent un cheptel aubrac. Ce groupement associera l’Union aubrac et les principales organisations de producteurs (Bovi PC, Unicor, Cemac, Cobevial, Adeca, Altitude). “L’objectif n’est pas de prendre la place des négociants ou de toute autre structure, mais d’avoir un outil supplémentaire au service des éleveurs”, commente le président Peyrac.