Le ministre réaffirme son soutien à l´agriculture de montagne
En visite dans le Cantal, Dominique Bussereau s´est efforcé de répondre aux inquiétudes des agriculteurs en annonçant plusieurs mesures de soutien.
Le ministre de l´Agriculture était très attendu le 7 février dans le Cantal par les agriculteurs, qui lui avaient fait connaître leurs craintes sur différents dossiers : retards de paiement, aides du second pilier de la Pac, plan bâtiment et installation. S´il n´a pas levé toutes les inquiétudes, Dominique Bussereau n´est pas venu pour autant les mains vides. Il a répondu point par point aux questions des syndicats agricoles (FDSEA, JA, Confédération paysanne) lors d´une rencontre animée par Louis-François Fontant, président de la Chambre d´agriculture, à Fons de Saint-Mary-le-Plain. Concernant les retards de paiement sur les CTE et les bâtiments, M. Bussereau a annoncé avoir réglé le problème. "Pour les CTE, c´est une affaire classée et c´est sur les comptes en banque, a-t-il indiqué. Pour le plan bâtiments d´élevage, les paiements interviendront mi-mars parce qu´il a fallu mettre en place un nouveau système de trésorerie. Cela représente 70 millions d´euros en 2005 et 110 en 2006".
Règlement des retards
Le ministre a également assuré que l´intégralité des indemnités calamités au titre de la sécheresse 2005 seront versées en mars (seul un acompte de 26 % est pour l´heure réglé). Idem pour la prime vache allaitante (PMTVA), dont les agriculteurs déploraient les retards de paiement sur la part nationale. Concernant l´installation le ministre a rappelé les nouvelles mesures prévues : paiement en une seule fois de la DJA, baisse des taux pour les prêts bonifiés... "Je suis partisan du parcours de formation qu´il faut conforter et je m´engage à ce qu´il y ait plus de lisibilité à long terme sur les financements", a affirmé Dominique Bussereau. Le ministre a aussi évoqué son désir de se pencher sur la transmission, se disant prêt à prendre d´autres mesures, et sur la situation des conjoints. Sur ce deuxième point, le ministre a avoué "devoir y réfléchir, car ce n´est pas sans incidences budgétaires".
"Nous allons mettre le paquet !"
Sur les aides du deuxième pilier de la Pac, Dominique Bussereau a affirmé la volonté de la France de trouver les financements nécessaires. Et de s´avancer "plus qu´il ne l´avait fait jusqu´à présent, selon M. Fontant, sur la PHAE, en déclarant vouloir en faire une priorité. "Nous allons mettre le paquet, je ne peux pas vous dire mieux !", s´exclamait le ministre. Et de préciser que les Contrats territoriaux d´exploitation "herbagers" arrivant à terme seront transformés en PHAE. Le ministre a également exprimé sa volonté de voir l´Indemnité compensatoire de handicaps naturels (ICHN) "sanctuarisée". "Elle sera revalorisée comme nous nous y étions engagés de 50 % sur les 25 premiers hectares". Patrick Bénezit émettait un voeu supplémentaire : celui de supprimer l´écrêtement appliqué sur une aide déjà plafonnée. "Si nous voulons maintenir une politique liée à l´herbe et une présence en zone de montagne, nous avons besoin de l´ICHN et de la PHAE, a convenu M. Bussereau. Nous devons compenser les baisses de crédits et pour cela nous tourner vers les Régions, tout en conservant le principe d´une politique nationale équitable".
Règlement des retards
Le ministre a également assuré que l´intégralité des indemnités calamités au titre de la sécheresse 2005 seront versées en mars (seul un acompte de 26 % est pour l´heure réglé). Idem pour la prime vache allaitante (PMTVA), dont les agriculteurs déploraient les retards de paiement sur la part nationale. Concernant l´installation le ministre a rappelé les nouvelles mesures prévues : paiement en une seule fois de la DJA, baisse des taux pour les prêts bonifiés... "Je suis partisan du parcours de formation qu´il faut conforter et je m´engage à ce qu´il y ait plus de lisibilité à long terme sur les financements", a affirmé Dominique Bussereau. Le ministre a aussi évoqué son désir de se pencher sur la transmission, se disant prêt à prendre d´autres mesures, et sur la situation des conjoints. Sur ce deuxième point, le ministre a avoué "devoir y réfléchir, car ce n´est pas sans incidences budgétaires".
"Nous allons mettre le paquet !"
Sur les aides du deuxième pilier de la Pac, Dominique Bussereau a affirmé la volonté de la France de trouver les financements nécessaires. Et de s´avancer "plus qu´il ne l´avait fait jusqu´à présent, selon M. Fontant, sur la PHAE, en déclarant vouloir en faire une priorité. "Nous allons mettre le paquet, je ne peux pas vous dire mieux !", s´exclamait le ministre. Et de préciser que les Contrats territoriaux d´exploitation "herbagers" arrivant à terme seront transformés en PHAE. Le ministre a également exprimé sa volonté de voir l´Indemnité compensatoire de handicaps naturels (ICHN) "sanctuarisée". "Elle sera revalorisée comme nous nous y étions engagés de 50 % sur les 25 premiers hectares". Patrick Bénezit émettait un voeu supplémentaire : celui de supprimer l´écrêtement appliqué sur une aide déjà plafonnée. "Si nous voulons maintenir une politique liée à l´herbe et une présence en zone de montagne, nous avons besoin de l´ICHN et de la PHAE, a convenu M. Bussereau. Nous devons compenser les baisses de crédits et pour cela nous tourner vers les Régions, tout en conservant le principe d´une politique nationale équitable".