Aller au contenu principal

Le Massif central a de solides arguments à faire valoir

Pour répondre aux enjeux de souveraineté alimentaire et d’alimentation durable, le modèle agricole du Massif central a une longueur d’avance, selon les professionnels de la Copamac-Sidam, à condition qu’il bénéficie d’une Pac ambitieuse.

De gauche à droite : Patrick Escure, Christine Valentin, Patrick Bénézit et Léa Geneix, directrice du Sidam.
De gauche à droite : Patrick Escure, Christine Valentin, Patrick Bénézit et Léa Geneix, directrice du Sidam.
© SC

Être force de proposition au niveau du Massif central autour d’une feuille de route partagée par les départements de cette grande région. Telle est l’ambition du livre blanc de l’agriculture du Massif central, imaginé pour la première fois en 2008, puis réactualisé au gré des différentes échéances de réforme de la PAC. L’actuelle réforme de la politique agricole commune qui devrait rentrer dans sa phase de négociation à l’automne, les récentes conclusions de la convention citoyenne sur le climat, et la grande conférence européenne sur la souveraineté alimentaire annoncée par le Gouvernement pour la rentrée prochaine…sont autant de rendez-vous stratégiques qui pointent tous dans une même direction : maintenir les capacités de production de la France et de l’Europe, et valoriser les systèmes agricoles familiaux et résilients à l’origine de nombreux services rendus à l’environnement. Les agriculteurs du Massif central veulent profiter de « cet alignement des planètes » pour dire et redire à quel point leur modèle est vertueux. « La communication sur nos positions est engagée auprès des députés, des sénateurs et auprès des élus européens. Elle doit désormais s’intensifier », estiment Christine Valentin et Patrick Bénézit, le duo à la tête du Sidam et de la Copamac. Pour eux, le premier préalable indispensable c’est d’obtenir un budget de la Pac ambitieux, comprenez, a minima au moins équivalent en euros courants à la précédente période. Ensuite, les professionnels défendent quatre axes stratégiques : soutenir les prix ; compenser les écarts et reconnaître l’existant ; garantir la sécurité des exploitations ; et enfin installer et investir.

Les plus lus

Dorine Pouderoux
Dorine Pouderoux dans le rôle d'Esmeralda dans le "Bossu de Notre-Dame"

La jeune Murataise Dorine Pouderoux interprète Esmeralda dans “Le bossu de Notre-Dame” actuellement au théâtre de la…

Groupe de jeunes gens en visite à Rungis, revêtus de blouse de protection
Devenir agriculteur : bien plus qu’une question de production...

Dix futurs installés ont suivi la formation Devenir chef d'exploitation agricole des Jeunes agriculteurs du Cantal : dix jours…

Revalorisation des pensions, retraite minimum à 85% du SMIC, équité des droits...Les retraités agricoles ne baissent pas les armes

Depuis l'annonce du gel de six mois de la revalorisation des retraites, les responsables de la section régionale des anciens…

Ville vue du ciel inondée avec de l'eau entre les maisos-ns
Cantal : il n'y a pas que le ciel qui peut nous tomber sur la tête...

Une exposition visible aux Archives départementales relate et illustre les principaux risques naturels auxquels l’État et ses…

Jeune femme caresse le museau d'une vache dans un pré.
Et si vous compreniez mieux vos vaches pour gagner en confort et sécurité ?

L'accident en élevage ne doit pas tout au "pas de chance". Mieux comprendre le fonctionnement de ses bovins permet d'éviter…

Eleveur posant avec une vache limousine dans sa cour de ferme
Vent favorable pour la limousine à Saint-Flour

Malgré le début des vêlages, le Gaec Terrisse de Saint-Paul-des-Landes (Cantal) montera deux taureaux et cinq 

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière