« Le maintien du TO/DE est essentiel au maintien de certaines filières »
Pour Jérôme Volle, vice-président de la FNSEA, la suppression du TO/DE pourrait s’avérer désastreuse.
Depuis l’annonce de sa suppression, le TO/DE fait parler de lui. Le dispositif permet d’exonérer les employeurs de main-d’œuvre saisonnière en agriculture.
Pour Jérôme Volle, Vice-président de la FNSEA : "La suppression du TO/DE va entraîner une perte de compétitivité dans des filières déjà bien éprouvées. Les importations vont aussi continuer d’augmenter alors que le déficit commercial se creuse déjà. En 10 ans les importations de fruits et légumes ont respectivement augmenté de 67% et 50%. Le prix des produits français va en effet augmenter, ou alors le prix payé aux producteurs va encore diminuer. La fin du TO/DE remet en cause la production dans certains secteurs. La FNSEA se bat pour que ce dispositif soit maintenu, il est essentiel pour l’agriculture française dans tous les secteurs ! En France 870 000 contrats sont concernés par le TO/DE, sa suppression entraînerait une perte sèche de 144 millions d’euros pour les agriculteurs" .