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Le GIEE qui veut sécuriser les écobuages

Alors que la saison des écobuages touche à sa fin, retour sur la création d'un GIEE autour de la zone du Pont-de-Montvert, pour soutenir les agriculteurs dans leurs actions de brûlages pastoraux.

Alors que la saison des écobuages touche à sa fin, retour sur la création d'un GIEE autour de la zone du Pont-de-Montvert, pour soutenir les agriculteurs dans leurs actions de brûlages pastoraux.
Alors que la saison des écobuages touche à sa fin, retour sur la création d'un GIEE autour de la zone du Pont-de-Montvert, pour soutenir les agriculteurs dans leurs actions de brûlages pastoraux.
© Marion Ghibaudo

Ce GIEE, dont les premières pistes de réflexion autour de sa création remontent à une dizaine d'années, arrive dans sa phase officielle de création. Le projet est soutenu par une douzaine d'agriculteurs, appuyés par les services du Copage, et notamment Baptiste Villemagne, chargé de mission agri-environnement.
En 2022, les bonnes conditions météorologiques ont permis de lancer une campagne d'écobuage très positive, en lien avec la sécurité civile et le Sdis 48, qui s'est étendue de novembre à février. Une campagne qui a, en partie, rattrapé les trois dernières mauvaises années où très peu d'écobuages ont pu être lancés, au vu des conditions météorologiques peu clémentes.
Cependant, la multiplication des brûlages pastoraux a pu, un moment, inquiéter les pouvoirs publics qui ont pris des arrêtés d'interdiction alors que des feux mal maîtrisés ont engendré des incendies courant février, lorsque les conditions climatiques se sont fortement dégradées.
Avec l'aide de la sécurité civile, selon les chiffres fournis par le Copage, 193 hectares ont été réalisés en brûlage dirigé, pour treize exploitations agricoles. « Ces campagnes de brûlage dirigé coordonnées par le Copage et la sécurité civile s'inscrivent dans la démarche du GIEE », a détaillé Baptiste Villemagne, « GIEE qui a pour objectif de préserver la pratique du brûlage pastoral tout en s'adaptant aux nouveaux enjeux climatiques et sociétaux ».
Pour Didier Daudé, qui pratique l'écobuage seul, et qui en appris les secrets « auprès de sa famille », un savoir-faire qu'il transmet désormais à ses filles, le GIEE est « une bonne chose ». « Je pratique l'écobuage sur une cinquantaine d'hectares, tous les deux ou trois ans, ce qui permet d'éviter l'embroussaillement ». S'il s'est, rapidement, inscrit dans la démarche du GIEE, c'est d'abord pour « la sécurité »

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