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Le Fonds d'Assainissement Régional évolue et protège mieux les éleveurs

À partir du 1er février 2023, le Fonds d’Assainissement Régional (FAR) évolue et devient plus efficace. Mais qu’est-ce qu’un FAR ? Comment ça marche ? À quoi ça sert ? Quelques réponses pour mieux comprendre cette révolution.

À partir du 1er février 2023, le Fonds d’Assainissement Régional (FAR) évolue et devient plus efficace.
À partir du 1er février 2023, le Fonds d’Assainissement Régional (FAR) évolue et devient plus efficace.
© Interbev

Les Fonds d’Assainissement Régionaux (FAR) existent depuis de nombreuses années maintenant dans plusieurs régions de France. Ils sont pilotés par les Comités Régionaux d’Interbev.
Au total, jusqu’à maintenant, il existait cinq FAR en régions, dont celui de Nouvelle-Aquitaine. Ce dernier avait été mis en place après la fusion des régions, en rapprochant les FAR existants de l’ancienne Aquitaine et de l’ancien Poitou-Charentes, et en l’étendant sur l’ancien Limousin qui en était dépourvu jusqu’alors.  
Ce travail régional avait alors permis de prendre conscience de deux choses : premièrement, qu’il existait une grande disparité dans le fonctionnement et dans la gestion des FAR existants, mais qu’en plus il y avait un réel intérêt pour les éleveurs et les opérateurs de la filière que le territoire soit couvert par ce type de dispositif.
Fort de cette expérience, le Comité Régional d’Interbev de Nouvelle-Aquitaine a milité fortement pour qu’une ré entre toutes les régions, se mette en place et que le dispositif évolue plus globalement.

Une évolution nécessaire pour pérenniser les FAR
Mais concrètement on parle de quoi ? Le Fonds d’Assainissement Régional est une caisse où chaque animal abattu participe financièrement à alimenter cette caisse, et elle permet d’indemniser certains animaux saisis pour certaines maladies ou motifs. Ça pouvait donc poser problème qu’en fonction de l’abattoir où l’animal était abattu, telle ou telle saisie pouvait être prise en charge ou non selon la région et selon la volonté de l’opérateur d’adhérer au FAR.
D’autre part, le FAR poursuit une vocation d’assainissement des maladies, menée collectivement, en lien avec les organismes concernés par le sanitaire, pour améliorer le statut de l’élevage et réduire les pertes économiques de la filière.
Avec le nouveau système qui entre en vigueur, tous les Comités Régionaux d’Interbev se sont mis d’accord sur les maladies qui entrent dans le cadre du FAR et sur le montant du prélèvement par animal. Le montant est fixé à 0,006 € net de taxes du kilo de viande entrant dans la chaîne alimentaire et sera collecté par Interbev au niveau des abattoirs en même temps que les autres cotisations volontaires. Les animaux concernés par le FAR pour l’instant sont les bovins âgés de 8 mois et plus, destinés à l’abattage, présentés sains loyaux et marchands au moment de l’abattage. La gestion sera donc plus simple et plus lisible pour l’ensemble des éleveurs.

Une évolution gagnante pour tous
Et comme tout système mutualisé, plus de gens rentrent dans les démarches et plus c’est avantageux. Donc avec le nouveau système ça coûtera moins cher par animal et le remboursement sera plus important grâce à cette harmonisation par rapport au FAR Nouvelle-Aquitaine que nous connaissions.
C’est une vraie avancée qui permettra aussi de limiter les tensions entre les acteurs de la filière qui aurait pu se rejeter la faute pour ne pas porter la perte financière seuls.
Si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à aller sur le site www.interbev-nouvelleaquitaine.fr ou à contacter votre Comité Interbev Nouvelle-Aquitaine par mail à l’adresse far(at)interbev-nouvelleaquitaine.fr

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