Aller au contenu principal

Festivités
Le Fin Gras du Mézenc en fête les 4 et 5 juin prochains

L'appellation Fin Gras du Mézenc célèbre la fin de la saison de commercialisation les 4 et 5 juin prochains en Haute-Loire. Une occasion de partager de bons moments autour de ce produit unique et emblématique de ce territoire.

Le 19 mai la filière avait donné rendez-vous à la presse locale pour annoncer la fête du Fin Gras les 4 et 5 juin prochains.
Le 19 mai la filière avait donné rendez-vous à la presse locale pour annoncer la fête du Fin Gras les 4 et 5 juin prochains.
© © HLP

La fin de saison de la commercialisation du Fin Gras du Mézenc approche... Pour célébrer ce temps fort et faire honneur à ce produit d'exception, l'association et la Maison du Fin Gras du Mézenc mobilisent leurs forces vives et les bénévoles pour proposer une belle fête les 4 et 5 juin sur les communes de Chaudeyrolles et de Saint-Front. Après deux années d'interruption en raison de la crise sanitaire causée par le Covid-19, les festivités peuvent enfin se tenir.
Le 19 mai, les acteurs de l'appellation étaient réunis à l'Etable du Mézenc pour annoncer cette fête. "L'AOP Fin Gras du Mézenc est un produit touristique. Cela représente certes une plus-value économique pour les éleveurs de l'appellation mais c'est aussi une plus-value ouverte sur l'humain. Et je suis heureux de voir que notre fête mobilise toute une population ! Cette fête permet de découvrir tout un territoire (à cheval sur la Haute-Loire et l'Ardèche) qui a été façonné par le Fin Gras" souligne Bernard Bonnefoy, président de l'association Fin Gras du Mézenc qui ajoute : "Ici il n'y a pas de transhumance. Les animaux restent là toute l'année et ce grâce au Fin Gras". Pour ce dernier, la fête annuelle correspond à un moment de communion et de rencontre parmi les acteurs de l'appellation, les producteurs, et au sein même de la communauté des "gens d'en haut".

La fête de notre plateau altiligérien et ardéchois
Fervent défenseur de l'AOP, Philippe Delabre, maire de St Front et conseiller départemental, a rappelé l'importance de cet événement qui attire chaque année environ 6000 visiteurs durant un week-end : "C'est la fête des éleveurs certes, mais également la fête de notre plateau altiligérien et ardéchois" dit-il en se remémorant des périodes plus difficiles comme il y a 30 ans, lorsqu'il n'y avait plus de collecte de lait sur ce territoire... "Or, aujourd'hui, le Fin Gras c'est la cerise sur le gâteau" ajoute-t-il en faisant ainsi allusion à la valorisation économique induite par l'appellation auprès de ses producteurs.

La relève est en place
La fête du Fin Gras du Mézenc sera également l'occasion de se rendre compte que les nouvelles générations d'agriculteurs ont intégré l'appellation. "Ce sont les jeunes qui nous poussent à sortir des animaux pour participer à la fête. Et aujourd'hui, ce sont eux qui prennent le relais dans les fermes. La nouvelle génération qui prend la relève est clé dans la durabilité de notre AOP et de notre territoire. Les jeunes aspirent à vivre de leur métier dans des exploitations où l'homme a encore sa place et où le bien-être animal passe d'abord par le soin des animaux" signale le président de l'association. Sur les deux dernières années, ce sont 10 exploitations qui ont été reprises par des jeunes producteurs sur l'appellation. A l'image de Florian Gibaud, installé en 2016 et qui élève, avec son père, une dizaine d'animaux Fin Gras par an, les transforme et les commercialise en vente directe (voir dans cette page).
Même si en boucherie on sent bien que les consommateurs sont plus attentifs à leurs dépenses en cette période difficile, la filière, qui a toujours autant de succès, devrait atteindre les 1300 animaux commercialisés en fin de saison.
Les organisateurs de la fête du Fin Gras espèrent à présent que le soleil sera au rendez-vous pour célébrer dignement cette viande de qualité et cette filière à taille humaine.              
 

Les plus lus

Une femme et un homme marchent
Du Liban au Cézallier, une jeune couple s'installe dans le Cantal

Dans le petit village de Chanterelles dans le nord Cantal, un couple de Libanais vit dans l’attente de terminer ses études,…

pauline garcia formatrice et éthologue donne une formation sur le bien-être animal dans un élevage du Puy-de-Dôme
Bien-être animal : créer des bâtiments adaptés à leur perception

Le bien-être animal est de plus en plus pris en compte dans la conception et la rénovation des bâtiments d'élevage. Pauline…

david chauve président CA 63
David Chauve officialise sa candidature aux élections chambre d'agriculture et dévoile sa liste

La FNSEA et JA 63 ont dévoilé leur liste pour les prochaines élections chambre d'agriculture. David Chauve est candidat à sa…

Florian Monteil à droite avec l'un de ses associés, Aurélien Vidal.
Passionnés de lait et optimistes pour l'avenir

Alors que le Puy-en-Velay accueillera les 4èmes Assises de la FNPL les 11 et 12 décembre prochain, à Landos, le Gaec du Collet…

Portrait de Marion Andrieu
Dakar, Marion, déesse de la piste ?

Vingt ans après son père, la Murataise Marion Andrieu participera au Dakar 2025, en course, à bord d’un camion d’assistance…

Esat d'Anjoigny : l'un des rares Esat avec un élevage en France

Bientôt cinquantenaire, l’Ésat d’Anjoigny dans le Cantal s’illustre par son ancrage agricole et la diversité de ses activités…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière