Le déficit d´eau atteint jusqu´à 70 % sur ces trois derniers mois
Météo-France a confirmé un déficit pluviométrique important aux services de l´Etat et à la profession agricole du Cantal.
Inquiète du déficit d´eau, la FDSEA du Cantal avait alerté les services de l´Etat sur les conséquences d´une nouvelle sécheresse. Lors d´une réunion en préfecture regroupant notamment les directions départementales (DDASS, DDAF, pompiers, etc), les services de Météo-France et les syndicats agricoles (FDSEA, JA, Confédération paysanne), Pierre Vigier, délégué cantonal de la FDSEA de Maurs, a souligné les premières difficultés importantes que rencontrent les agriculteurs de Margeride, de l´Aubrac (de Chaudes-Aigues à Pierrefort), de Châtaigneraie et de Planèze (jusqu´à Massiac). "Certes, les premières coupes ont été assez bonnes, mais il n´y aura pas ou très peu de 2e coupe", précise-t-il.
Plus de trésorerie, plus de stocks
De fait, les fourrages stockés sont en diminution de 20 à 40 % par rapport à une année "normale". D´après un sondage réalisé par la DDA, 50 % des agriculteurs seraient déjà prêts à acheter des fourrages pour cet hiver. "Un autre grand souci concerne l´ensilage de maïs, pour lequel on s´attend à enregistrer une perte de 50 % ", souligne le responsable syndical de Châtaigneraie. D´autant plus inquiétant que l´on constate une rupture de pâturage. "On soigne les bêtes comme en plein hiver", résume Pierre Vigier. Or, après la sécheresse de l´été dernier, les exploitations n´avaient plus de stock d´avance et une trésorerie tendue. A ce sujet, la FDSEA rappelle que les aides au transport, promises l´année dernière, n´ont toujours pas été entièrement versées.
Les prairies souffrent
Depuis mercredi, les autorités reconnaissent officiellement une situation météorologique critique. Les données objectives de la météo, présentées en préfecture, font en effet apparaître une pluviométrie normale de janvier à avril, puis un déficit de mai à juillet pouvant atteindre 50 % en Planèze, et même 70 % sur Margeride et Aubrac. De nouveaux records, puisqu´il faut remonter à 1960, voire 1920 dans certains secteurs, pour connaître pareille situation. Dans le sud du département, le déficit d´eau s´est concentré sur les deux derniers mois et atteint également - 50 %. Le nord-Cantal qui n´est pas épargné reste moins touché avec une pluviométrie en baisse de 30 %. Dans un premier temps, aucune restriction pour le monde agricole n´est envisagée (irrigation, arrosage...). Après observation, les syndicats ne manqueront pas de relever le problème de la régénérescence des prairies. Elles semblent avoir bien du mal à repartir
Plus de trésorerie, plus de stocks
De fait, les fourrages stockés sont en diminution de 20 à 40 % par rapport à une année "normale". D´après un sondage réalisé par la DDA, 50 % des agriculteurs seraient déjà prêts à acheter des fourrages pour cet hiver. "Un autre grand souci concerne l´ensilage de maïs, pour lequel on s´attend à enregistrer une perte de 50 % ", souligne le responsable syndical de Châtaigneraie. D´autant plus inquiétant que l´on constate une rupture de pâturage. "On soigne les bêtes comme en plein hiver", résume Pierre Vigier. Or, après la sécheresse de l´été dernier, les exploitations n´avaient plus de stock d´avance et une trésorerie tendue. A ce sujet, la FDSEA rappelle que les aides au transport, promises l´année dernière, n´ont toujours pas été entièrement versées.
Les prairies souffrent
Depuis mercredi, les autorités reconnaissent officiellement une situation météorologique critique. Les données objectives de la météo, présentées en préfecture, font en effet apparaître une pluviométrie normale de janvier à avril, puis un déficit de mai à juillet pouvant atteindre 50 % en Planèze, et même 70 % sur Margeride et Aubrac. De nouveaux records, puisqu´il faut remonter à 1960, voire 1920 dans certains secteurs, pour connaître pareille situation. Dans le sud du département, le déficit d´eau s´est concentré sur les deux derniers mois et atteint également - 50 %. Le nord-Cantal qui n´est pas épargné reste moins touché avec une pluviométrie en baisse de 30 %. Dans un premier temps, aucune restriction pour le monde agricole n´est envisagée (irrigation, arrosage...). Après observation, les syndicats ne manqueront pas de relever le problème de la régénérescence des prairies. Elles semblent avoir bien du mal à repartir