Commerce équitable
Le début d’une réflexion sur un autre modèle économique
Le père Francisco Van der Hoff, appelle à « reformuler les présupposés logiques du capitalisme libéral » pour remettre au centre de l’économie l’homme et ses besoins fondamentaux.
Le commerce équitable n’est pas l’unique solution aux problèmes que pose le fonctionnement de l’économie libérale mondialisée. Les parlementaires français en conviennent comme les promoteurs de ce type de relation commerciale. Au cours d’un débat à l’Assemblée nationale consacré à l’aide au développement pour demain, le 13 octobre dernier, le commerce équitable a constitué la base de réflexion. Le label Max Havelaar - et la juste rémunération des caféiculteurs d’Amérique centrale ou des producteurs de quinoa d’Equateur par exemple - occupent aujourd’hui une place reconnue dans les rayons des supermarchés du Nord. Mais les principes du commerce équitable révèlent surtout les déséquilibres de l’économie libérale. Ce type de commerce fait vivre plus de 8 millions de personnes dans le monde, ce qui demeure très modeste. Mais en France par exemple, ils sont plus de 7 millions à acheter « équitable ». Ce commerce entend que les petits producteurs agricoles des pays en développement (PED) soient rémunérés justement pour leur travail au travers d’un prix minimum garanti. Ils s’organisent donc afin de commercialiser leurs produits et réduire au minimum les intermédiaires dans ce seul but. Les règles de ce commerce interdisent toute spéculation sur les produits alimentaires. Enfin, le respect de l’environnement et l’utilisation responsable des ressources naturelles (sol, eau, etc.) fait partie intégrante des statuts du commerce équitable.
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Lire la suite dans la Creuse agricole datée du vendredi 29 octobre.