Aller au contenu principal

Le contrôle de performances pour tous

L’enregistrement des agneaux et de leur pesée reste un outil fiable, mais le contrôle de performances est nécessaire pour l’amélioration génétique des animaux et le suivi rationnel de tout troupeau reproducteur.

Les enregistrements du contrôle de performances permettent de suivre la fertilité, la prolificité, la mortalité des agneaux ou la productivité numérique.
Les enregistrements du contrôle de performances permettent de suivre la fertilité, la prolificité, la mortalité des agneaux ou la productivité numérique.
© Sandra Hartmann

Les éleveurs sélectionneurs sont convaincus de l’intérêt du contrôle de performances. Tous les éleveurs gagneraient à l’utiliser même dans sa formule la plus simple, sans pesée. En France, seulement 8,3 % des brebis sont suivies en contrôle de performances. Pourtant, le contrôle de performances ovin est présent dans tous les départements. Il a un intérêt pour tous les éleveurs. Il permet de repérer les brebis régulièrement vides ou celles qui ne produisent pas d’agneaux commercialisables. Chaque brebis improductive coûte environ 65 euros par an à l’éleveur. Les enregistrements du contrôle de performances permettent de suivre la fertilité, la prolificité, la mortalité des agneaux ou la productivité numérique. Avec un suivi individuel de ses animaux, il est possible de trier les agnelles de renouvellement en fonction de leur potentiel génétique et de programmer des accouplements raisonnés. Si l’éleveur choisit une formule avec pesée, il peut surveiller les croissances des agneaux. Un agneau avec un retard de croissance de 50 grammes de GMQ c’est 3,5 kilos de moins à 70 jours et dix jours d’engraissement en plus, pour un surcoût estimé à 3,20 euros. Grâce aux pesées régulières, il est possible d’ajuster la ration des brebis en fonction des croissances observées. Pour plus de renseignements, contactez la chambre d’agriculture au 04 66 65 62 00.

Les plus lus

Gaec du Meyniel : du foin à l'abri par tous les temps

Cave d’affinage, séchage en grange... au Gaec du Meyniel à Crandelles, on a investi pour la qualité des fourrages, du lait et…

Trois hommes se tiennent debout
Passe de trois à la tête du RCAV

Jean-Vincent Gauzentes a souhaité s’entourer de deux coprésidents, Philippe Roques et Alexandre Vermeersch, pour structurer…

Groupe devant un nouveau aprc de contention
De l’eau à La Béliche ? Chiche !

Un collectif d’éleveurs a monté l’association d’estive de La Béliche, à Anglards-de-Salers, pour prétendre à des aides pour…

Vaches aubrac dans un pâturage de montagne
Le charbon refait parler de lui dans le Cantal

La préfecture du Cantal a confirmé un cas de fièvre charbonneuse sur une estive du Nord-Cantal tandis que sur la Margeride, c’…

Yoann Liaboeuf devant les deux robots de cette exploitation familiale.
"S'il n'y a plus de robot de traite, il n'y a plus de vaches sur la ferme !"

Au Gaec de l'Estrade, on n'hésite pas à faire appel aux nouvelles technologies pour limiter les astreintes quotidiennes des…

Les terres d'estives cantaliennes sont elles en danger ?

Propriétés rurales privées -  Une rave-party du côté de Clavières et un “squat” non autorisé au Fau... les terres…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière