Aller au contenu principal

Le Concours général agricole, une référence sous haute surveillance

Lors du prochain Salon de l’agriculture, le doyen des concours agricoles fêtera ses 150 ans. L’État garde un œil « et le contrôle » de cette institution porteuse d’importants enjeux économiques.

© François d’Alteroche

Remise des prix d’excellence par Emmanuel Macron, stand dédié au Salon de l’agriculture : pour ses 150 ans, le Concours général agricole (CGA) s’offre en 2020 une visibilité inhabituelle. Les consommateurs en connaissent surtout les médailles en forme de feuille de chêne, décernées chaque année à quelque 5 000 vins et produits alimentaires. Mais le CGA, c’est aussi et surtout une affaire de professionnels, qu’ils soient candidats, 5 000 producteurs et 1 500 éleveurs, ou l’un des 11 000 jurés mobilisés chaque année.
Le CGA est né en 1870 dans le prolongement du concours des bovins de boucherie de Poissy. Il regroupe aujourd’hui quatre concours : animaux (reproducteurs), produits et vins, jeunes professionnels et enfin pratiques agroécologiques. « Le concours général était au début une démarche strictement pilotée par l’État, rappelle Benoît Tarche, commissaire général du concours, à Agra Presse. Puis, dans les années soixante, avec les grandes lois agricoles de Pisani, il a été décidé de confier le concours à la profession », via le Ceneca (Centre national des expositions et concours agricoles). Également en charge du Salon de l’agriculture, le Ceneca a délégué l’organisation du CGA au prestataire privé Comexposium.

Les plus lus

le 4X4 avec es deux coéquipiers
Trial 4X4, Boulat-Imbert, champions de France

Les deux Cantaliens ramènent leur premier titre national. Une consécration après dix ans en tandem sur leur Auverland.

le groupes des lieutenents de louveteirie
Lunettes thermiques vs loup

Assermentés pour prélever le loup, les louvetiers vont utiliser du nouveau matériel pour leurs missions de nuit.

Jeune fille tenant un veau salers
Romane, 9 ans, et Vainqueur, 9 mois, un duo inséparable

 À 9 ans, Romane marche déjà dans les pas de son père, Cédric Debladis, éleveur salers bio à Lascelles (Cantal). Tous…

une vache beige au milieu d'un groupe de personnes
Le Départemental aubrac prime la qualité

Quatre cent vingt animaux étaient en lice dimanche pour le concours départemental aubrac à Chaudes-Aigues. Le titre de Miss…

François-Xavier Huard parle de la filière lait
« L'annonce de Lactalis n'est pas une surprise »

François-Xavier Huard, PDG de la Fédération Nationale de l'Industrie Laitière (FNIL) rassemblant plus de 300 laiteries et…

jeune éleveur brossant une vache salers dans un pré
Montagne, nouvelle égérie salers ?

Géraud Semeteys a repris en janvier l’exploitation Manhès à Arpajon-sur-Cère. Un cheptel à la génétique reconnue qu’il entend…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière