Le comité grand prédateur s’est réuni
Mercredi 7 juillet à la préfecture de Mende, s’est réuni le comité départemental grands prédateurs, regroupant syndicats agricoles, organisations professionnelles (chambre et OFB notamment) et préfecture, pour évoquer notamment le dossier du loup.
Cette réunion annuelle est l’occasion pour les acteurs du dossier de dresser le bilan de la prédation sur le territoire sur l’année écoulée, et d’évoquer les questions connexes à ces problématiques : la gestion des chiens de troupeau, notamment. « Si le chien de troupeau amène, certes, une bonne protection dans certains territoires, en Lozère, les nombreux chemins de randonnée et de GR traversant rendent la cohabitation avec les touristes plus compliqués et les risques de morsures augmentent d’autant », ont dénoncé les syndicats agricoles, unanimes sur le sujet.
La position des syndicats agricoles a été clairement énoncée durant la réunion : « l’État doit prendre ses responsabilités et ne plus faire porter les conséquences de la présence du loup sur les seuls agriculteurs ».
Car l’un des nœuds gordiens du problème, du point de vue des agriculteurs, est de dire que si l’État finance les chiens de troupeaux pour que les agriculteurs puissent se prémunir des loups, les morsures éventuelles infligées par les chiens de troupeau aux touristes sont de la responsabilité des agriculteurs, ce qui est, selon les syndicats présents à la réunion, quelque peu absurde.
« Si l’État veut du loup, et qu’il nous propose comme solution les chiens de troupeau, qu’il prenne ses responsabilités aussi en cas d’incident », ont détaillé les syndicats agricoles.