Le Centre de gestion change de nom et s´ouvre à d´autres marchés
Le Centre de gestion agricole du Cantal change de nom et de statuts : il devient une association de gestion comptable, et va s´ouvrir à une nouvelle clientèle non agricole.
"CER France - Cantal" : telle est la nouvelle dénomination du Centre de gestion agricole du Cantal (CGA 15). Evolution d´intitulé qui s´accompagne d´un nouveau logo ainsi que d´un changement de statuts qui devrait d´ailleurs permettre à l´association d´amplifier son offre de services à destination d´une clientèle non agricole, en particulier les artisans, commerçants et professions libérales. Une ouverture jugée nécessaire pour faire face à la baisse de la démographie en agriculture. Beaucoup de nouveautés, mais finalement pas de grande révolution pour les adhérents du Centre, relève le président Jean-Marc Delbos. Ces évolutions sont liées à la réforme des professions comptables, "que nous mettons beaucoup d´énergie à mettre en place pour que, paradoxalement, nos adhérents ne s´en aperçoivent pas", souligne-t-il, expliquant que cette réforme, que l´association met en oeuvre "tranquillement et sereinement... ne sera pas une contrainte mais un nouvel outil de développement".
Une évolution, pas une révolution
Le nouvel intitulé signe l´appartenance au CER France, sur lequel l´association s´est appuyée pour gérer ces transformations. "Nous y avons trouvé une aide précieuse pour continuer à cultiver notre attachement au territoire et surtout notre indépendance : indépendance financière, idéologique et politique, qui nous permet de garantir la neutralité du conseil fourni à nos adhérents", remarque le président. "Mais indépendance ne veut pas dire isolement, repli sur soi ou compétition", insiste Jean-Marc Delbos, en assurant de la volonté du Centre de "travailler en partenariat avec l´administration mais aussi avec tous les acteurs du monde rural et en particulier les organisations professionnelles agricoles". Au passage, il se réjouit "du travail et du rapprochement intelligent qui a été fait par les groupes coopératifs du département" en se disant prêt à nouer des partenariats avec la nouvelle entité économique. Au niveau des statuts, le centre de gestion se transforme en Association de gestion comptable, ce qui devrait lui faciliter la tâche pour élargir sa clientèle. "Nous avons décidé de travailler encore plus avec les artisans, commerçants et professions libérales", confirme Jean-Marc Delbos.
S´adapter aux évolutions du terrain
"Cette volonté de s´ouvrir vers des professions non agricoles ne correspond pas à une volonté de développement agressif, mais à une volonté de s´adapter aux évolutions du terrain", précise-t-il. Et de remarquer que, déjà, le nombre d´adhérents pluriactifs augmente et oblige le Centre à avoir des salariés spécialisés dans les règles de gestion des Bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Cette ouverture permettra au Centre de gestion de continuer à évoluer malgré "la baisse inéluctable de la démographie agricole" et de continuer à offrir des services performants à ses premiers adhérents. "Il serait extrêmement réducteur de s´arrêter à un fonctionnement agricolo-agricole. Notre conseil d´administration a compris que nos adhérents, qu´ils soient agriculteurs, commerçants ou artisans, avaient souvent les mêmes préoccupations qui sont celles de la ruralité", plaide le président. Evolutions qui n´inquiètent pas outre mesure Louis-François Fontant, président de la Chambre d´agriculture, qui convient que la diminution du nombre d´agriculteurs et la baisse des soutiens publics conduisent toutes les organisations professionnelles agricoles (OPA) à se remettre en cause en permanence.
Une évolution, pas une révolution
Le nouvel intitulé signe l´appartenance au CER France, sur lequel l´association s´est appuyée pour gérer ces transformations. "Nous y avons trouvé une aide précieuse pour continuer à cultiver notre attachement au territoire et surtout notre indépendance : indépendance financière, idéologique et politique, qui nous permet de garantir la neutralité du conseil fourni à nos adhérents", remarque le président. "Mais indépendance ne veut pas dire isolement, repli sur soi ou compétition", insiste Jean-Marc Delbos, en assurant de la volonté du Centre de "travailler en partenariat avec l´administration mais aussi avec tous les acteurs du monde rural et en particulier les organisations professionnelles agricoles". Au passage, il se réjouit "du travail et du rapprochement intelligent qui a été fait par les groupes coopératifs du département" en se disant prêt à nouer des partenariats avec la nouvelle entité économique. Au niveau des statuts, le centre de gestion se transforme en Association de gestion comptable, ce qui devrait lui faciliter la tâche pour élargir sa clientèle. "Nous avons décidé de travailler encore plus avec les artisans, commerçants et professions libérales", confirme Jean-Marc Delbos.
S´adapter aux évolutions du terrain
"Cette volonté de s´ouvrir vers des professions non agricoles ne correspond pas à une volonté de développement agressif, mais à une volonté de s´adapter aux évolutions du terrain", précise-t-il. Et de remarquer que, déjà, le nombre d´adhérents pluriactifs augmente et oblige le Centre à avoir des salariés spécialisés dans les règles de gestion des Bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Cette ouverture permettra au Centre de gestion de continuer à évoluer malgré "la baisse inéluctable de la démographie agricole" et de continuer à offrir des services performants à ses premiers adhérents. "Il serait extrêmement réducteur de s´arrêter à un fonctionnement agricolo-agricole. Notre conseil d´administration a compris que nos adhérents, qu´ils soient agriculteurs, commerçants ou artisans, avaient souvent les mêmes préoccupations qui sont celles de la ruralité", plaide le président. Evolutions qui n´inquiètent pas outre mesure Louis-François Fontant, président de la Chambre d´agriculture, qui convient que la diminution du nombre d´agriculteurs et la baisse des soutiens publics conduisent toutes les organisations professionnelles agricoles (OPA) à se remettre en cause en permanence.