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L’atelier agroalimentaire de Florac ouvre ses portes

Jeudi 12 septembre ont eu lieu les journées portes ouvertes de l’atelier agroalimentaire de Florac, pour présenter cet institut essentiel autant au monde agricole qu’aux particuliers pour faire de la transformation.

Dans l'atelier agroalimentaire, en plein essai culinaire
Dans l'atelier agroalimentaire, en plein essai culinaire
© Marion Ghibaudo

Parmi les illustres visiteurs de la journée, on peut noter Valérie Fuscien, sous-préfète attachée à Florac-Trois-Rivières, des représentants de la chambre d’agriculture ainsi que des commerces de bouche locaux. Une édition portes ouvertes tournée vers les Lozériens, avant tout. « Nous souffrons d’un certain manque de notoriété auprès des Lozériens, même les plus proches », sourit Nathalie Garrigues, la directrice adjointe de l’Eplefpa Lozère. 
Pour remédier à cette situation, le site implanté juste à côté de l’office de tourisme de Florac a donc ouvert grand ses portes pendant une journée, avec visites des différents ateliers et animations autour de la framboise pour ceux qui souhaitaient s’essayer à de la transformation. Le matin a été consacré à la confection de sorbet à la framboise, tandis que l’après-midi, un cours autour de la confiture de framboise était organisé pour les volontaires.
« Cela a été une très bonne journée, avec de nombreuses visites, et même des groupes venus à l’improviste pour poser des questions et assister aux animations », s’est réjoui la directrice adjointe de l’Eplefpa. Pour preuve, des cuisinières de l’hôpital de Florac ont assisté aux deux ateliers, pour discuter recettes, taux de sucre et où trouver de bonnes matières premières. « Tout est encore travaillé sur place à l’hôpital de Florac », a souligné Nathalie Garrigues. Se surnommant « le club dégustation », le groupe a beaucoup apprécié les animations, qui se sont déroulées dans une ambiance détendue, bien que les techniciens du CFA-CFPPA aient distillé de nombreuses connaissances tout au long de la journée, comme le calcul savant du taux de sucre à ajouter par rapport au taux de sucre des fruits, notamment lorsque l’on veut faire des confitures allégées.

Un atelier agroalimentaire qui peut accueillir tous les publics
Cet atelier de production de plus de 600 m² est dédié à la transformation agroalimentaire de type « fermière » et s’articule autour d’unités de transformation, répondant aux caractéristiques de différentes productions (viande, légumes, fruits frais et végétal, et atelier laitier), et « s’adaptant constamment aux nouvelles demandes », selon la directrice adjointe de l’Eplefpa. Pour les professionnels qui veulent tester de nouvelles recettes ou des machines avant de se lancer dans l’achat, ou pour se former, tout simplement, le site de Florac offre de nombreuses possibilités. Autant pour des apprentis que pour des formations adultes, par ailleurs.
Outre son rôle d’outil pédagogique pour toutes les formations dispensées (près de 1 000 apprenants par an), le centre est également un atelier relais pour près de 200 producteurs ou artisans de bouche du territoire, qui viennent y transformer leurs produits dans une logique de circuit court et de maîtrise de la valeur ajoutée. L’atelier, qui appuie aussi le développement des filières grâce à de l’accompagnement technique ou des missions d’ingénierie spécifiques est devenu un acteur essentiel du territoire des Cévennes.
Enfin, les particuliers, sous la surveillance des techniciens qui sont là pour les épauler en cas de besoin, ou utiliser les machines pour eux (notamment pour tout ce qui est pressage de fruits pour les jus), peuvent aussi utiliser l’atelier pour une somme raisonnable.
Ce « petit » site par la taille a cependant acquis une solide réputation dans le monde de l’agroalimentaire puisque les professeurs et techniciens sont régulièrement appelés à se déplacer sur toute la France pour dispenser des formations. 
« Selon les demandes, nous continuons de nous adapter pour offrir de nouvelles formations, a détaillé Nathalie Garrigues. Au premier semestre 2025, nous allons par exemple ouvrir une formation autour de la châtaigne, parce que c’est une demande que nous avons. Un module sera consacré à l’exploitation et à l’entretien des châtaigneraies, un autre plutôt sur le choix des châtaigniers à implanter pour une bonne productivité, ainsi que la transformation du fruit de la châtaigneraie ». Selon la directrice adjointe de l’Eplefpa, la châtaigne revient « à la mode, c’est un produit auquel les consommateurs s’intéressent », ouvrant un marché intéressant pour les producteurs. Mais de nombreuses châtaigneraies ont été délaissées ces dernières décennies, donc la filière est à reconstruire en partie.
« La châtaigne est un produit fragile mais de qualité ». Il est prévu, selon les modules, deux jours de formation au centre de Florac, des cours techniques dispensés avant tout par des professionnels de la filière.
 

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