L’association du chemin de Stevenson, entre espoir et découragement
Alors que les annonces de déconfinement ont permis au secteur du tourisme d’envisager l’été, l’association du chemin Stevenson a présenté, ce 3 juin, un plan d’activité pour passer une saison qui s’annonce difficile.
« Un quart des hébergeurs estiment leur structure en péril et un quart des hébergeurs sont à la recherche d’un emploi complémentaire », décrit sombrement Hubert Pfister, président du conseil d’administration de l’association Sur le chemin de Stevenson. La spécificité des hébergeurs est que ce sont en majorité de petites structures. « Il y a une fragilité économique indéniable, certains sont proches d’abandonner », s’est alarmé le président.
Bien qu’une partie des hébergeurs aient pu bénéficier des aides d’urgence mises en place par le département, la région et l’État, la situation reste tendue, d’après une étude menée par l’association auprès de ses adhérents.
123 hébergeurs, 28 commerçants, 7 agences de voyages, autant de transporteurs, et d’agences de loueurs d’ânes : l’association du chemin de Stevenson regroupe de nombreuses activités tournant autour de la randonnée. Des secteurs d’emploi durement touchés par la crise sanitaire que la France vient de traverser. « Le gros point d’incertitude des hébergeurs concerne la mise en place des gestes barrières et l’accueil des randonneurs », explique Hubert Pfister.