L’Apca propose une nouvelle aide pour le second pilier
En la substituant à des forêts ou en la gérant de manière trop intensive, nous transformons peu à peu la prairie en une source de réchauffement à l’échelle mondiale, indiquent des chercheurs dans une étude parue début en décembre.
Dans le cadre de la négociation en cours du plan stratégique national (PSN), la déclinaison française de la prochaine Pac, l’Apca (chambres d’agriculture) va proposer au ministère de l’Agriculture la création d’une nouvelle aide du second pilier, a annoncé son président Sébastien Windsor, lors des vœux à la presse le 6 janvier. Intitulée « mesure de transition », cette aide d’une durée de trois ans est présentée comme une « évolution des MAEC existantes ». À l’inverse de ces dernières « qui imposent un système et compensent les pertes de revenus », la nouvelle aide « partirait du projet de l’agriculteur, avec des objectifs de résultat », explique Sébastien Windsor.
L’objectif visé est de couvrir une « prise de risque » et de rendre des projets accessibles à des agriculteurs à faibles revenus, argue l’Apca. « Si je cherche un projet pour générer des revenus, de l’emploi, j’ai une phase de prise de risque, explique Sébastien Windsor. Si je suis sans revenu, je risque de disparaître. » Contrairement aux MAEC, un projet pourrait être « uniquement économique, mais ne devra pas dégrader l’environnement et le social, précise le secrétaire général de l’Apca, Christophe Hillairet. La transition n’est pas seulement environnementale. Les MAEC étaient tournées vers l’environnement, cette mesure serait plus large. » Et de citer l’exemple d’un projet de circuits courts, ou d’implantation de lentilles.