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À Lanuéjols, un bon équilibre pour les brebis BMC de Damien Pratlong

Deux ans après son installation, cet agriculteur de 32 ans participe pour la première fois au concours Qualiviande, en présentant un lot (brebis et agneaux) de son exploitation du Boy, près de Lanuéjols, certifié Élovel.

Deux ans après son installation, cet agriculteur de 32 ans participe pour la première fois au concours Qualiviande, en présentant un lot (brebis et agneaux) de son exploitation du Boy, près de Lanuéjols, certifié Élovel.
Deux ans après son installation, cet agriculteur de 32 ans participe pour la première fois au concours Qualiviande, en présentant un lot (brebis et agneaux) de son exploitation du Boy, près de Lanuéjols, certifié Élovel.
© GS

« C'est inné ça, depuis toujours ça me plaît ». Il a ça dans la tête et dans les bras depuis longtemps. Originaire du Pompidou, sur la corniche des Cévennes, Damien Pratlong a toujours vu des brebis près de lui. Son père y possède une exploitation de trois cents bêtes, mais difficile de s'installer dans ce secteur, où les bonnes terres sont rares. « Là-bas pour vivre, il faut faire des châtaignes, des piquets, la vie n'est pas la même ». Après un bac pro, il quitte son terroir natal pour devenir salarié agricole pendant huit ans sur la ferme du Boy, à 800 mètres d'altitude, dans le Valdonnez. Sur la commune de Lanuéjols, il peut travailler sur des champs « plus plats, plus grands et plus fertiles ». Huit ans durant, il apprend le métier sur cette exploitation mixte vaches laitières et brebis viande qui se scinde en deux au départ en retraite du propriétaire fin 2019 et entraîne deux installations. Tandis que les voisins Agnès Robert et Jérôme Pitot récupèrent les vaches, Damien Pratlong reprend l'atelier brebis viande, avec 270 hectares, dont trente en herbe. Chance pour lui, les agneaux sont certifiés Élovel. « J'ai juste repris et poursuivi ce qui se faisait déjà ». Le cahier des charges de l'IGP lui demande d'élever les agneaux sous la mère jusqu'à trois mois et de les nourrir avec de la luzerne produite uniquement en Lozère, en sortant au maximum le troupeau. Une marque de qualité associée à un bénéfice économique : « aujourd'hui les prix se valent, mais il y a trois ans, les agneaux Élovel étaient payés presque deux euros de plus le kilo » rappelle Damien Pratlong.

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