Lait : scénario rose ou morose ?
Le repli de la demande chinoise et la poursuite de l’embargo russe vont continuer à peser sur les marchés mondiaux du lait en 2015. En revanche, en raison de la sécheresse qui la frappe, la Nouvelle-Zélande sera moins présente sur les marchés mondiaux.
Lors de la conférence sur les marchés mondiaux du lait en 2015, début juin à Paris, l’Institut de l’élevage hésitait à se prononcer sur l’évolution de la conjoncture. Cette année, selon toute vraisemblance, la hausse de la collecte laitière devrait se situer entre 1 % et 2 % dans l’Union européenne. En 2014, la production laitière européenne a battu tous les records, sous les effets conjugués d’un prix du lait incitatif et de bonnes conditions climatiques, estime l’Institut de l’élevage. La flambée des cours mondiaux, alimentée par la demande chinoise, a porté les prix payés aux producteurs à des niveaux rémunérateurs, notamment en Allemagne et aux Pays-Bas. La production a répondu rapidement à ce signal, y compris en France, où la collecte a été particulièrement dynamique jusqu’à la fin de l’été.
La suite dans le Réveil Lozère, page 8, édition du 25 juin 2015.