L’agriculture, socle d’une instance influente
Colonne vertébrale de l’économie du Massif central, l’agriculture est évidemment représentée au sein du comité de massif, dont les membres viennent d’être nouvellement élus.
Avec la fusion des régions, le Massif central s’étend désormais sur cinq régions administratives. Lyon, Bordeaux, Toulouse… autant de centres de décisions, relativement éloignés de ce qui fait le cœur de l’activité du Massif central : des territoires d’une densité relativement faible où l’activité agricole pèse plus qu’ailleurs. Instances issues de la loi Montagne, les comités de massif ont pour principale mission l’attractivité territoriale. Dans le Massif central, parler d’attractivité n’est pas un vain mot.
L’herbe, dénominateur commun
Le comité de massif par les projets qu’il soutient peut y contribuer, comme le souligne Tony Cornelissen, président du Sidam et de la chambre d’agriculture de Corrèze, nouvellement élu vice-président du comité de massif : « Pour l’agriculture, il est important de conserver une instance telle que le comité de massif, car qu’on le veuille ou non, que les frontières régionales aient été élargies ou pas, il y a du sens à se retrouver autour de sujets transversaux comme l’élevage à l’herbe ».
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1452, du 22 mars 2018, en page 9.