L’agriculture prend de la hauteur
Les drones bénéficient d’un bon écho médiatique. De nombreuses mises en application fleurissent. Le secteur agricole est concerné.
Un drone désigne un véhicule mobile autonome, autrement dit sans pilote. Il peut être terrestre, marin ou aérien. En agriculture, les drones aériens peuvent être une solution intéressante pour assurer notamment le suivi du développement des cultures ou surveiller de grands troupeaux. Leur grande souplesse d’utilisation et leur haute résolution spatiale au sol laissent entrevoir de nombreuses possibilités. Ces aéronefs sont équipés d’un système de contrôle permettant le pilotage manuel ou le vol de façon automatique. Ils peuvent embarquer différents capteurs d’imagerie. Pour bien comprendre les différences entre les systèmes commercialisés, il faut considérer les principales briques composant le système : type d’aéronef, capteur embarqué et logiciel d’interprétation des données. Il existe deux types principaux d’appareils : les drones à voilure fixe (type avion) et les drones à voilure tournante (type multicoptère). Le type de drone conditionne sa stabilité, sa charge utile et son autonomie.
La chaîne d’acquisition va de la prise de vues jusqu’à son interprétation. Elle intègre des outils permettant de géoréférencer automatiquement les images, de corriger les déformations géométriques ou radiométriques. Cette étape est indispensable pour obtenir une mosaïque d’images représentant la zone survolée. Un nombre important d’images est acquis au cours de chaque vol : avec une fréquence de mesure d’une image par seconde, un vol de 20 minutes génère 1 200 images. À partir de la mosaïque d’images, un logiciel d’interprétation des données est développé pour une application donnée.
La suite dans le Réveil Lozère, page 6, édition du 1er janvier 2015.