L'abreuvement en cours d'eau
L'aménagement et l'entretien des bords de cours d'eau sont un droit autant qu'un devoir. Mais attention à la réglementation complexe qui l'entoure.
La présence d'un cours d'eau dans une pâture est un point d'abreuvement tout trouvé pour les animaux. Cependant, l'accès direct à cette ressource, via les berges, peut entraîner la dégradation de ces dernières, une pollution de l'eau et une augmentation des risques sanitaires. Il est donc vivement recommandé aux éleveurs d'aménager des points d'abreuvement tout en limitant l'accès des animaux au ruisseau.
Ces travaux sont d'autant plus importants que, réglementairement, « la berge et la moitié du lit du ruisseau appartiennent au propriétaire de la parcelle concernée, et il a obligation d'assurer le bon écoulement de l'eau ».
Entretien des berges
Au-delà d'une réglementation stricte qui régit les interventions dans les zones humides et sur les cours d'eau, d'autres travaux doivent être effectués.
Certains travaux d'entretiens ne sont pas soumis à déclaration, à savoir : la fauche des végétaux se développant dans le lit du cours d'eau ; l'enlèvement des embâcles (bois tombés dans l'eau) et des atterrissements (amas de terre, sable... apportés par les eaux, sur moins de dix mètres de linéaire) gênant l'écoulement ; l'entretien de la ripisylve par élagage ou recépage ponctuel, sans dessouchement.
« Souvenez-vous simplement de faire ces travaux entre le 1er avril et le 31 octobre pour ne pas gêner la reproduction des salmonidés » précise la DDT.