Sécurité alimentaire
L’abattoir d’Antrenas montre patte blanche
Un récent contrôle très médiatisé de l’abattoir a permis de mettre en évidence son engagement dans les filières de qualité, sûres pour le consommateur.
« En ces temps de polémique sur des affaires industrielles autour de la viande, nous avons voulu montrer ce qui se pratique au niveau de la Lozère », lançait Jean-François Gravier, responsable du service qualité et sécurité des produits alimentaires, à la DDCSPP*. Mercredi 6 mars, il effectuait un contrôle de l’abattoir d’Antrenas, en présence des médias lozériens. Un abattoir sous la direction d’Olivier Racaud, qui s’est prêté volontiers au jeu des questions des journalistes. « L’abattoir est un lieu de transparence », a-t-il insisté. Des propos partagés par Jean François Garvier : « Après la centrale nucléaire, l’abattoir est peut-être le lieu le plus contrôlé en France ».
Pour les deux hommes, l’abattoir d’Antrenas, modeste par sa taille, apparaît comme un bon élève. « Nous ne sommes pas un abattoir « à saucisses », nous travaillons d’abord avec des filières de qualité », tenait à rappeler Olivier Racaud.
À lire dans le Réveil Lozère n°1200 du 14 mars 2013, en page 5.
De la viande au Japon
Depuis la récente ouverture des frontières du Japon, de la viande abattue à l’abattoir d’Antrenas a été exportée vers ce pays. Il s’agit de veaux destinés à une clientèle haut-de-gamme. Et pourquoi pas de la Fleur d’Aubrac dans l’avenir ?