La ville va réinjecter l’énergie perdue par ArcelorMittal dans son réseau de chaleur
La chaudière biomasse qui alimente près de soixante particuliers et bâtiments publics à Saint-Chély-d’Apcher s’apprête à être raccordée à l’usine ArcelorMittal voisine. Début des travaux cet été pour une mise en marche effective début 2018.
Fin 2015 la municipalité de Saint-Chély-d’Apcher mettait à feu sa chaudière biomasse, dont le réseau de chaleur de 7 km dessert actuellement 28 bâtiments publics (piscine, collèges, hôpitaux, maison de retraite…) et 27 particuliers. Économies d’énergie, circuits courts, 3 500 tonnes de CO2 en moins rejetées chaque année dans l’atmosphère, l’initiative était déjà ambitieuse. Mais dès ses prémices la mairie avait déjà en tête d’aller encore plus loin : « Lorsque la ville a lancé sa délégation de service public pour sa chaudière, explique Rémi Cuer, chargé d’investissement chez Kyotherm, qui portera financièrement cette opération à 5,6 millions d’euros, le cahier des charges stipulait qu’elle devait être implantée à moins de 400 mètres de l’usine ArcelorMittal afin de pouvoir, un jour, récupérer sa chaleur fatale. » Le projet est désormais sur les rails et sera effectif au premier semestre 2018. « Ce raccordement permettra à l’usine de récupérer sa propre chaleur pour chauffer ses bâtiments et l’utiliser dans certains processus industriels, et à la ville de réinjecter le reste dans son réseau. »
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1415, du 22 juin 2017, en page 5.