La thématique du théâtre dans les murs privilégiée pour 2013
La 28e édition du festival international d’Aurillac se déroulera du 21 au 24 août. Jean-Marie Songy, directeur d’Éclat, vient de présenter un menu officiel toujours aussi surprenant.
Devenu incontournable sur le plan national et bien au-delà, le festival international de théâtre de rue d’Aurillac se profile. Du 21 au 24 août, la cité géraldienne laissera les clés de son espace à un genre qui ne cesse de surprendre au fil des ans. La 28e édition ne fera pas exception à la règle, foi de Jean-Marie Songy, directeur artistique d’Éclat. “Il faut toujours tout remettre en cause, toujours tout changer... Nous sommes toujours dans cet état d’esprit afin de rester chef de file du théâtre de rue en France et en Europe. Nous devons donc nous secouer”, expliquait lundi Jean-Marie Songy à l’occasion de la présentation de l’édition 2013 dans les locaux du lycée Émile-Duclaux à Aurillac.
18 compagnies officielles
Loin d’être ringard dans son appellation, le théâtre de rue offre la possibilité d’explorer tous les horizons, de laisser libre cours à une imagination officielle parfois déroutante, mais tellement prenante. Dix-huit compagnies officielles se produiront cette année, dont neuf qui n’ont jamais mis les pieds à Aurillac, sans parler des 500 compagnies du “off” qui habillent durant quatre jours les rues de la ville. “Ce qui nous importe, c’est vraiment l’acteur, le danseur, l’artiste... Et le théâtre, c’est bien de lui que l’on vient”, affirmait Jean-Marie Songy. Un théâtre “dans les murs” qui sera donc à l’honneur avec pour la première fois, un artiste associé à la programmation 2013. Une idée neuve qui semble même partie pour s’installer. Jean-Christophe Meurisse, directeur des Chiens de Navarre, est donc le premier artiste complice de la programmation (lire par ailleurs). Sans cesse se renouveler, innover, inventer, chercher pour justement rester dans la réalité, voire la modernité. C’est sans doute ce qui fait le charme et la notoriété du festival d’Aurillac. Sans doute les raisons pour lesquelles les partenaires institutionnels accompagnent l’événement depuis de nombreuses années. “C’est l’une des quatre manifestations phares d’Auvergne. Le festival transfigure Aurillac et change le visage de la préfecture”, se félicitait Stéphane Briant pour le Département. “C’est un événement important pour la ville et bien au-delà du cadre artistique. Nous remettons les clés de la ville au théâtre de rue et la cité est alors livrée durant quatre jours aux spectateurs, aux artistes”, notait Pierre Mathonier, maire d’Aurillac. “C’est une manifestation très bien rôdée, se félicitait Jacques Mézard, sénateur et président de la Caba. Aurillac reste la référence en matière de théâtre de rue et le ministère vient de le confirmer. Le festival est un véritable outil de développement culturel et je me réjouis que tous les partenaires aient reconduit leur soutien pour trois ans.” Un théâtre de rue qui sera aussi une première pour Jean-Luc Combe, préfet du Cantal, qui fêtera à l’occasion ses 58 ans. Réaffirmant le soutien de l’État, il rappelait l’attractivité de l’événement “pour le territoire, les habitants et les entreprises”.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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