Equins
La tenue des concours équins directement menacée
Le syndicat des éleveurs de chevaux lourds dénonce l'absence d'une subvention versée à la SFET qui pourrait bien remettre en cause la tenue des concours équins à l'avenir.
Le syndicat des éleveurs de chevaux lourds dénonce l'absence d'une subvention versée à la SFET qui pourrait bien remettre en cause la tenue des concours équins à l'avenir.
Vendredi 29 septembre, des représentants du syndicat départemental des éleveurs de chevaux lourds ont rencontré le Préfet de Haute-Loire, Yvan Cordier, pour lui faire part d'une problématique qui pourrait rapidement nuire aux concours équins ainsi qu'à l'ensemble de la filière chevaux lourds.
"Les concours auxquels participent les éleveurs induisent des frais pour ces derniers. Ils nous coûtent chers. Jusqu'à présent, nous pouvions compter sur un retour financier de la part de la SFET (Société Française des Équidés de Travail) elle-même abondée par le fonds (éperon) et le Ministère de l'Agriculture. Or, depuis un an, la SFET ne reçoit plus aucune enveloppe de la part du Ministère" explique le président du syndicat Vincent Faure. Conséquence : le syndicat des éleveurs de chevaux se trouve dans l'incapacité de compenser une partie des frais engagés par les éleveurs pour la participation de leur jument aux concours équins de ces derniers mois.
C'est pourquoi, il s'est montré très inquiet pour l'avenir des concours équins en général : "Si les éleveurs ne participent plus aux sélections cantonales et départementales, ce sont les concours régionaux et nationaux qui disparaîtront ! Et cela aboutira inéluctablement au retour au niveau économique d’avant 2012, c’est-à-dire à la disparition des races d’équidés de travail, patrimoine emblématique des régions françaises".
Notons qu'en Haute-Loire, ce sont une cinquantaine d'éleveurs qui se trouvent concernés par cette problématique.
L’État aurait dans l'idée de verser directement les subventions aux organismes de sélection des races pour qu’ils les rétribuent aux organisateurs de concours. Une alternative que le syndicat juge difficilement "réalisable et matériellement impossible".
La délégation d'éleveurs de chevaux demande que l’État débloque cette subvention.
Les éleveurs se sont dits prêts à lancer des actions plus musclées s'ils n'obtiennent pas gain de cause.