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La session montagne des Jeunes agriculteurs pose ses valises en Lozère

Du 7 au 9 novembre, le domaine de Barres de Langogne accueillait la session annuelle du groupe montagne des Jeunes agriculteurs. Un moment privilégié pour le syndicat qui a pu aborder les différents dossiers propres à nos territoires.

© JA48

Relancé en 2010, le groupe montagne des Jeunes agriculteurs se réunit depuis lors tous les ans pour leur session. Cette année, les quarante membres se sont réunis au domaine de Barres, à Langogne du mardi 7 au jeudi 9 novembre. Trois jours de réunions pendant lesquels les membres de la session ont pu aborder les différents dossiers spécifiques à nos territoires « Ces réunions nous permettent de discuter ensemble de ces différents dossiers pour trouver une position commune qui sera ensuite défendue au niveau national, explique Bertrand Gerbet, membre du bureau des JA national en charge des ovins et de la montagne. Quand on va défendre une position à ce niveau, il est bon de savoir qu’on a au moins quarante personnes derrière nous. »

Cinq dossiers en trois jours
Profitant de ces trois jours de réunions, les membres de la session montagne ont ainsi pu faire le point sur cinq thèmes : l’irrigation, la prédation, la reconquête des terres, la Pac ou encore la valorisation des produits. « Nous sommes tous en zone de montagne et il est intéressant de voir que nos problématiques ne sont pas isolées mais bien partagées par nos confrères », commente Julien Tufféry, président des Jeunes agriculteurs de Lozère. Il fait ainsi écho aux problèmes de reconquête agricole, particulièrement discuté en ce moment sur le département. Un thème qui n’est pas propre aux terres lozériennes mais qui se retrouve sur d’autres départements. « Les agriculteurs demandent juste une adaptation de la règle suivant les territoires », continue Julien Tufféry. Une demande qui fait écho aux revendications du syndicat en matière d’irrigation puisque là aussi, les responsables appellent à une « réglementation adaptée ». « Les agriculteurs doivent pouvoir entretenir les territoires, complète Bertrand Gerbet. Car pour les entretenir, quoi de mieux que l’agriculture et plus particulièrement en zone de montagne, l’élevage ? » Un point de vue là aussi débattu dans les réunions consacrées à la transformation et à la valorisation des produits. « Quand des associations véganes s’en prennent à l’élevage, les zones de montagne sont en première ligne, détaille Julien Tufféry. Promouvoir une agriculture 100 % végétale est déconnecté de la réalité. L’élevage, c’est la seule solution dans nos régions et nous devons le faire comprendre aux consommateurs. Leur faire comprendre qu’en refusant de manger de la viande, ils portent aussi atteinte à tout une partie de la France et à un type d’agriculture traditionnelle. »

 

 

 

Suite de l'article à lire dans le numéro 1434 du 16 novembre 2017 en page 3.

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