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La santé et les vacances, le duo du remplacement

Le Service de Remplacement apporte toujours son soutien aux agriculteurs face aux aléas de la vie. En 2014, la santé et les congés ont encore été les premiers motifs d’intervention.

Un remplacement n’est pas toujours prévu. Le Service de Remplacement du Puy-de-Dôme encourage les agriculteurs à anticiper celui qui peut l’être.
Un remplacement n’est pas toujours prévu. Le Service de Remplacement du Puy-de-Dôme encourage les agriculteurs à anticiper celui qui peut l’être.
© Leitenberger

L’année 2014 a souri au Service de Remplacement. Après une forte baisse d’activité en 2013 (14 669 journées contre 16 234 en 2012), l’association a repris quelque peu du poil de la bête. Face à une agriculture en pleine mutation, le Service de Remplacement a su se placer au bon endroit. En témoigne les chiffres de 2014 où encore une fois la santé (6 568 journées) et surtout les congés

(5 385 journées) sont les premiers motifs de remplacements. Si le premier ne résulte pas du changement de vie des agriculteurs, le second cependant est le principal témoin.

 

Les vacances en haut de tableau

Impensable il y a plusieurs années, prendre désormais des vacances pour profiter de sa vie de famille devient monnaie courante dans les exploitations. Une évolution poussée principalement pas les jeunes agriculteurs désireux de concilier les deux mondes de la vie privée et professionnelle. Le Crédit d’Impôt accordé par l’Etat aux éleveurs a sans doute participé à l’engouement pour les vacances. En effet, cette aide sur 14 jours de congés par exploitation et par an, prend en charge sous forme de déduction d’impôt, 50% du montant de la facture de remplacement.

En revanche, si les agriculteurs n’hésitent pas à se faire remplacer pour les vacances, ils sont très peu nombreux à profiter de leurs droits aux congés paternité et maternité. En 2014, seulement

1 769 journées pour ce motif ont été réalisées dans le Puy-de-Dôme. Paradoxe ou témoignage d’une démographie vieillissante ? La question est posée. Il faut tout de même rappeler que le congé maternité de 16 semaines et le congé paternité de 11 jours consécutifs sont entièrement pris en charge par la MSA dans le cadre des prestations légales.

 

Prévoir ce qui peut l’être

Le remplacement pour des raisons de santé est toujours le principal motif d’appel des agriculteurs. Imprévisible, ce type de remplacement met à dure épreuve les services et les salariés de l’association. Alors le Service de Remplacement ne cesse de rappeler que tous les remplacements prévisibles (congés, formations…) doivent être anticipés le plus tôt possible.

L’intervention du salarié doit également être préparée sur l’exploitation. L’agriculteur est encouragé à simplifier et définir clairement les tâches à réaliser, sécuriser l’environnement de travail et pourquoi pas, prendre le salarié quelques jours avant le départ pour lui montrer le fonctionnement de l’exploitation. Autant d’étapes que les agriculteurs doivent appliquer pour s’assurer un remplacement à la hauteur de leurs espérances.

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