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La préfecture du Puy-de-Dôme, facilitateur des débats

C’est parti depuis le 15 janvier ! Chacun peut organiser un débat citoyen à l’échelle de son quartier, de son village ou de sa région. La préfecture joue le rôle de facilitateur.

Aux côtés de la préfète Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc, Béatrice Steffan, secrétaire générale de la préfecture nommée référente départementale.
Aux côtés de la préfète Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc, Béatrice Steffan, secrétaire générale de la préfecture nommée référente départementale.
© C. Rolle

Cette semaine marque le lancement du grand débat national initié par le président de la République, devant permettre aux français d’échanger sur des questions essentielles. À cette occasion, Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc, préfète du Puy-de-Dôme, a rencontré le 15 janvier dernier la Présidente de l’association des maires de France dans le Puy-de-Dôme et le Président de l’association des maires ruraux du département afin d’évoquer l’organisation de ces débats dans le département. Animateurs citoyens

« Ce n’est pas à l’État et aux préfets d’organiser, animer ou contrôler ces débats, prévient Gaëlle Baudouin-Clerc. Notre rôle est simplement de favoriser leur mise en place sur l’ensemble du territoire en accompagnant les organisateurs, notamment les maires, dans l’organisation pratique de ces rencontres ».  A cet effet, Béatrice Steffan, secrétaire générale de la préfecture, a été nommée référente départementale. Sa mission consiste à faire le lien avec l’ensemble des élus ou associations qui organiseront un grand débat, de leur apporter un éventuel soutien méthodologique et garantir la sécurité. « Nous proposons par exemple de mettre en relation des élus ou associations avec des animateurs citoyens, - notamment les commissaires enquêteurs d’Auvergne - qui, de par leur indépendance et leurs compétences d’animation, peuvent contribuer à la conduite des débats ». Elus, associations, entreprises, particuliers… chacun peut organiser un débat à l’échelle du quartier, du village ou de la région. Mais les maires semblent les plus « légitimes » dans cette opération. « Organiser des débats est un des cœurs de leur métier ; ils ne doivent pas avoir peur d’initier ces débats citoyens » assure la Préfète. Et d’affirmer : « C’est une démarche inédite par son ampleur mais j’ai confiance dans la réalisation de ce grand débat national car il existe une vraie culture citoyenne en France.  Un cap est donné ! Chacun maintenant doit être acteur et prendre ses responsabilités. »Contribution citoyenne

Afin de recueillir au mieux la parole citoyenne sur le terrain, la mission du grand débat national propose des kits d’organisation et des présentations des thématiques pour la tenue des débats et des stands. À partir du 21 janvier, les débats se tiendront également en ligne, sur le site dédié « granddebat.fr ». Tout le monde aura alors la possibilité de déposer des contributions. À l’issue de ces débats, des conférences de citoyens tirés au sort, seront mises en place dans chaque région pour échanger sur les analyses et propositions issues des différents débats. La synthèse des contributions sera alors réalisée en avril 2019 « mais pas par les préfets ! » précise Gaëlle Baudouin-Clerc.

C.Rolle

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