La plantation des haies a démarré sur le causse Méjean
Lundi 23 novembre a eu lieu la distribution des essences qui composeront les haies des propriétaires volontaires sur le causse Méjean, à la Borie, Hures-la-Parade. Une initiative portée par le Copage, avec la fédération de chasse de Lozère, les élus locaux et ceux des sites Natura 2000.
Prunellier, églantier, tilleuls… sont parmi les 7 910 plants retenues par le Copage pour être repiqués sur les parcelles d’agriculteurs volontaires, dans l’objectif de multiplier les haies sur le causse Méjean. Si certains souhaitaient planter une centaine d’arbres, « ceux qui en plantent le plus vont en planter 2 400 », souligne Anne Colin, chargée de mission au Copage. Chaque haie plantée devrait contenir près de 15 essences différentes.
Un joyeux brouhaha régnait dans et autour de la grange où étaient entreposés les arbres et arbrisseaux, prêts à être embarqués par les volontaires du projet, pour être ensuite replantés sur les parcelles.
Sous un beau soleil de novembre, les propriétaires ont pu récupérer leurs plants, des piquets qui viendront soutenir des enclos installés autour des plantations, « pour les protéger des animaux, au moins les trois premières années » détaille Anne Colin, et du paillage en matière feutrée… Et biodégradable. Un paillage qui devrait peu à peu disparaître, lui aussi, d’ici trois ans.
Le mardi 24 novembre, pour aider les volontaires du projet, le Copage et la fédération de chasse, soutenus par un pépiniériste, on fait deux démonstrations de plantation : l’une à la Citerne, Montbrun le matin ; à la Borie, Hures-la-Parade l’après-midi. « Les plants que nous avons donnés sont racines nues, donc ils doivent être replantés rapidement pour pouvoir survivre », a décrit Anne Colin. L’idée étant de les planter à l’automne, période idéale pour que les arbres aient le temps de faire des racines solides et de survivre à un temps plus sec.
Pour s’assurer que les essences sont adaptées au Massif Central, le Copage a choisi de travailler avec une pépinière basée dans le Cantal : « ils travaillent seulement avec des végétaux locaux, issus du massif Central, c’était le but affiché », explique la chargée de mission au Copage.