La lutte contre le campagnol continue !
On ne voit quasiment plus de rats taupiers dans les champs, et c’est tant mieux. Mais la lutte doit se poursuivre, d’autant plus que c’est maintenant qu’elle sera la plus efficace.
Les populations de campagnols terrestres évoluent de manière cyclique. Après une phase de basse densité, le nombre d’individus va rapidement s’accroître jusqu’à atteindre un pic de pullulation d’un ou deux ans avant de rechuter rapidement avec la consanguinité, la prédation ou la concurrence alimentaire. Pendant ce pic, les dégâts sont considérables, il est trop tard pour pouvoir lutter de manière efficace, c’est la raison pour laquelle la lutte chimique est souvent non autorisée. À partir d’un couple, on peut arriver à 114 descendants en huit mois. Pour lutter efficacement, il faut donc agir à basse densité, d’où l’importance des observateurs. Depuis 2014, un réseau d’observateurs s’est mis en place sur le territoire afin d’appréhender l’évolution de ce ravageur. Vingt-quatre communes avaient ainsi pu participer à une lutte chimique en 2015.
La suite dans le Réveil Lozère, page 4, édition du 21 juillet 2016, numéro 1369.
Une nouvelle animatrice
Les financements ont permis de recruter Aurore Lhotte à la Fredon comme animatrice sur le campagnol en Lozère. Elle reprendra le travail de Nathalie Vanherle et communiquera de manière régulière. Basée au GDS à Mende, elle peut dès à présent répondre à toutes questions au 06 33 87 09 30 ou à lhotte.fredonlr@orange.fr