Là-haut La Nuit dans l'atmosphère revisitée d'une stabulation
Après l’ancienne carrière de Saint-Chamant, c’est une stabulation de Saint-Cernin qui accueille cette soirée festive co-organisée par Madcow et Hugo Manhès.
Après l’ancienne carrière de Saint-Chamant, c’est une stabulation de Saint-Cernin qui accueille cette soirée festive co-organisée par Madcow et Hugo Manhès.
Aux premiers un savoir-faire éprouvé dans l’organisation de festivals mêlant programmation musicale actuelle pointue, cadre idyllique, activités originales et déjantées, le tout dans une ambiance bienveillante ; au second l’art de saisir des ambiances et décors naturels et d’en restituer à l’écran la quintessence. Depuis leur collaboration pour le film Saisons, rendant hommage à la beauté sauvage et changeante du Cantal, l’équipe de Mad Cow et le réalisateur Hugo Manhès, lui aussi cantalou, aiment à se retrouver sur des
projets communs. Une convergence qui avait donné naissance en juin dernier à Là-haut La Nuit, une soirée de concerts et DJ set dans un lieu singulier, jusqu’alors fermé au public : l’ancienne carrière de basalte de Saint-Chamant plongée pour l’occasion dans une
atmosphère magnétique.
Identité paysagère
Fort du succès de cette première édition qui avait attiré pas loin de 1 000 personnes, le tandem remet ça en investissant cette fois... une stabulation agricole, celle du Gaec Duffayet, sur le plateau de Saint-Cernin, plus habituée aux meuglements des salers qu’aux sonorités techno et électro. “C’est un élément de l’identité visuelle du Cantal, qui incarne une nouvelle génération d’agriculteurs et une nouvelle façon de travailler la terre, explique Hugo Manhès. Les granges ont été légion et ont marqué pendant longtemps le paysage chez nous, aujourd’hui les stabulations sont là pour les remplacer. Même si au début, elles ont été critiquées du fait de leur aspect imposant et de leurs traits modernes, aujourd’hui elles font partie du paysage.” Avec une architecture singulière et des volumes jugés intéressants pour faire vivre “une expérience immersive” aux participants de cette deuxième édition de Là-haut La Nuit le samedi 22 juin prochain.
Sons et lumières...
C’est au maire de Saint-Chamant, Jean-Marie Fabre, lui-même éleveur, et qui avait grandement épaulé les organisateurs l’an dernier, que ces derniers doivent la suggestion du bâtiment du Gaec Duffayet. Idéalement située sur le plateau dorien, avec une vue imprenable sur les monts du Cantal, la stabulation de Lionel et Brigitte Duffayet présente un autre intérêt, en terme de sécurité, celui de ne pas abriter de fourrage. “Tous deux ont été enthousiastes à l’idée de recevoir cet événement et on est content de le faire avec eux”, affiche Hugo Manhès, qui a prévu d’installer un écran de dix mètres de large sur lequel seront projetées des images lors des concerts. “La stabulation sera elle éclairée de manière singulière, colorée, à contre-pied de son ambiance habituelle”, glisse le réalisateur aurillacois.
À peine ouvertes, les inscriptions ont rencontré une forte sollicitation avec la moitié des billets déjà réservés, se félicitent les organisateurs qui visent certes un public de 20 à 40 ans mais “on a à cœur de rassembler plus largement tous les âges” pour une soirée festive et épicurienne, également nourrie d’une restauration qualitative.
En pratique : Là-haut La Nuit, samedi 22 juin de 18 heures à 4 heures, Les Planquettes à Saint-Cernin.
Entre Paris et Aurillac. Pass soirée 16 €, camping et parking inclus. Navettes au départ d’Aurillac et Mauriac.
Billetterie et infos sur www.lahautlanuit.fr