Aller au contenu principal

Fruits rouges
La framboise, une filière qui revient de loin

L’association pour la valorisation de la filière framboise, une nouvelle structure pour conserver la production de la framboise en France. Le président, Eric Pauchon explique.

L’AVFF est ouverte à tous les producteurs indépendants ou rassemblés en organisation de producteurs ainsi qu’aux expéditeurs.
L’AVFF est ouverte à tous les producteurs indépendants ou rassemblés en organisation de producteurs ainsi qu’aux expéditeurs.
© HLP

Découvrez l'article entier avec également le "point sur la production de framboises en Haute-Loire avec Eric Pauchon", dans votre journal la Haute-Loire Paysanne du vendredi 16 mai 2014.

 

Eric Pauchon, pouvez-vous nous décrire dans quel contexte est née l’association pour la valorisation de la filière framboise fin 2011?
Eric Pauchon : « En une dizaine d’années la production de framboises françaises a chuté de moitié passant de 8 000 à 4 000 t. Cette baisse importante, on peut l’attribuer à plusieurs facteurs. C’est d’abord la mauvaise qualité du matériel végétal qui est en cause avec une grosse difficulté pour trouver des plants sains (indemne de grenaille par exemple). De plus, le phytophtora, un champignon vivant à l’état naturel dans le sol a détruit de nombreuses plantations au fil des ans. La disparition de l’OCM(1) Fruits et Légumes en 2009 et avec lui la section fruits rouges qui nous concernait a également accentué la désorganisation de la filière framboise qui, à l’époque, n’a pas souhaité se lancer dans la création d’une AOPN (Association d’organisation de producteurs nationale). Enfin, c’est un fruit rouge produit partout en France mais en faible quantité. La production est très atomisée et les acteurs de la filière ont du mal à agir collectivement. L’AVFF a été créée pour inverser cette tendance par quatre opérateurs importants spécialisés dans la framboise : le GIE Fruits rouges des Monts du Velay dont je suis le président, la coopérative Sicoly, Les Fruits rouges de l’Aisne et Alp coop.»



(...)

Concrètement aujourd’hui, quelles sont vos ambitions ?
E.P : « Il faut élargir le groupe pour avoir une réelle dynamique de filière, ce qui permettra de redynamiser des régions qui étaient fortement productrices, comme l’Ardèche. Ensuite, la recherche variétale est une priorité pour se démarquer de la variété américaine qui a pour principal atout sa longévité (15 jours face à une semaine) car le côté gustatif n’y est pas du tout. Nous devons à tout prix développer notre propre représentativité à l’aide de la marque déposée « Lili la Framboise ». Le marché est présent puisque la consommation française est de 12 000 tonnes par an, malheureusement les deux tiers sont importés du Mexique, Portugal, Espagne ou Chili. Les tâches à accomplir sont importantes mais les choses évoluent dans le bon sens».


Propos recueillis par C. DieboltAvenir Agricole de l’Ardèche

(1) Organisation commune de marché.

Les plus lus

taillage de haie à l'épareuse
Taille des haies en Creuse : dérogation possible jusqu'au 31 mars

Mise à jour 17/03/2025 : Une dérogation départementale a été accordée par la Préfète. Aucune démarche n'est nécessaire jusqu'…

Christine Valentin, présidente de la chambre d'agriculture
Lettre ouverte de Christine Valentin

La Canourgue, le dimanche 9 mars 2025.

Mesdames, Messieurs,
Dans un contexte inédit, c’est avec beaucoup de…

nombreuses personnes autour d'un robot de traite.
Robot et pâturage : mission possible !

Le robot de traite ne rime pas forcément avec stabulation intégrale. À Vic-sur-Cère, éleveurs et techniciens ont partagé…

Des messieurs qui tiennent une affiche
Lafeuillade-en-Vézie : la fête du bœuf de Pâques s’enrichit du jeu du “juste poids”

Il y aura du nouveau pour cette 14e édition de la fête du bœuf de Pâques dimanche 30 mars à Lafeuillade-en-Vézie : les…

panneau photovoltaïque hangar exploitation
Le photovoltaïque agricole est-il toujours un bon investissement pour une exploitation ?

Vous avez un projet de photovoltaïque agricole en cours ? Les règles du jeu risquent de changer prochainement à cause d'une…

« Nous réclamons une injection unique pour protéger nos cheptels contre toutes les maladies vectorielles »

Alors que le risque sanitaire demeure élevé, Patrick Bénézit, président de la Fédération nationale bovine fait le point sur la…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière