Mauriac
La foule des premiers grands jours au marché au cadran !
Lundi 6 janvier, pour son inauguration, la nouvelle salle des ventes de Mauriac a fait le plein. La totalité des 236 animaux a ainsi été vendue.
À 10 heures, le parking des Rédines est plein. Tandis que les visiteurs et curieux tentent de se faufiler à l’intérieur de la salle des ventes, les éleveurs continuent d’enregistrer leurs animaux. Pour les bouviers, le travail est difficile. L’un dirige les camions vers les portes d’entrée et les autres guident les lots de broutards à travers les différents couloirs. Un véritable labyrinthe dans lequel s’effectue une danse encore bien compliquée à chorégraphier. “Mais c’est le début”, répètent les organisateurs, déjà fiers du déroulement de ce premier marché officiel.
Un bon début
Dans sa cabine, la star du jour, Émilie Delbert, chef des ventes du marché au cadran de Mauriac, se concentre. Face à la foule, elle domine le ring et s’apprête à lancer les enchères. “Le fait d’être derrière la vitre, ça aide à se détendre”, confie la jeune femme, qui tient son rôle à merveille. À côté d’elle, resté pour l’encourager, Baptiste Galland, chef des ventes du marché au cadran d’Ussel. Il félicite la performance de sa consœur : “Elle se débrouille vraiment bien.” Le rythme des ventes est fluide. Les acheteurs répondent rapidement au prix de lancement d’Émilie Delbert. Si bien qu’en fin de marché, 99 % des animaux sont vendus, soit 234 sur 236 animaux. “Les deux restants sont partis en fin de marché”, précise, satisfaite, la jeune femme. Alors qu’une vingtaine de vendeurs se disputaient les animaux à coup de cliqueur, d’autres se sont laissés séduire par la qualité des animaux. “Je viens m’inscrire et je peux vous assurer que je serai présent tous les lundis”, déclare Nicolas Bourrous, négociant de Brive-la-Gaillarde pour le compte de la maison Chanourdie. “Une quinzaine de nouveaux acheteurs seront agréés pour la semaine prochaine”, confie Michèle Chastan, présidente du marché au cadran.
Une économie locale boostée
Jour d’Épiphanie, Gérard Leymonie, président de la communauté de communes du pays de Mauriac et maire de la sous-préfecture, est venu lui aussi célébrer le nouveau-né. “C’est beau de voir l’engouement des professionnels de l’agriculture, derrière ce bâtiment”, remarque-t-il en soulignant que la Ville de Mauriac, au même titre que les éleveurs, a beaucoup à attendre du marché au cadran. “Toute l’économie locale devrait bénéficier de cette nouvelle activité”, conclut-il. Présents pour cet évènement, les représentants de la profession agricole affichent eux aussi leur satisfaction de voir aboutir un dossier “qu’il a fallu récupérer lors des fêtes de fin d’année de 2010 et porter auprès du préfet de Région de l’époque, M. Stéfanini, qui s’était montré convaincu du bien-fondé de ce projet, rappelle Patrick Bénézit, président de la FDSEA. On se félicite que le marché ait pu voir le jour et soit entre les mains d’une équipe dynamique et nous espérons qu’il participera à dynamiser le commerce”.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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