La FNSEA Nouvelle-Aquitaine met en place une commission Eau‑Irrigation
Le 14 décembre dernier, la nouvelle commission Eau-Irrigation de la FNSEA Nouvelle-Aquitaine se réunissait à Bordeaux. Son responsable, Antoine Chartier, revient sur les points abordés lors de cette première rencontre.
Antoine Chartier, vous êtes le responsable de la nouvelle commission Eau-Irrigation de la FNSEA Nouvelle-Aquitaine, pouvez-vous vous présenter ?
Je suis installé en Charente sur une exploitation de 175 ha en polyculture élevage. J’engraisse des cochons en post-sevrage et je produis également des céréales, protéagineux et oléagineux ainsi que du maïs sur 50 ha. Je suis également irrigant et membre du bureau d’Irrigants de France.
Comment s’organise la commission Eau-Irrigation ?
Jusqu’à présent, les questions relatives à l’eau étaient traitées dans le cadre de la commission Environnement. Désormais, celles-ci auront leur propre espace de discussion même si des réunions communes pourront encore avoir lieu en fonction des sujets abordés. Cette nouvelle commission rassemble deux représentants départementaux par FDSEA ainsi qu’un JA par département. Nous devrions nous rencontrer trois ou quatre fois dans l’année. Nous évoquerons les questions d’irrigation et de stockage de l’eau mais aussi les projets des territoires qui peuvent avoir des impacts sur l’agriculture.
Au cours de cette première réunion, quels premiers constats avez-vous fait ?
Le grand constat c’est celui d’un déficit global de communication. Déficit en direction du grand public et il nous faudra trouver des axes pour mieux informer les gens. Déficit aussi en direction des élus locaux dont on s’aperçoit qu’ils n’ont pas forcément une bonne connaissance des problématiques liées à l’eau. Nous avons un gros travail à faire sur ce point.